2020, une année particulière. Au Petit Journal New York, l’activité a été intense et riche. Loin d’une actualité anxiogène, nous avons multiplié les rencontres, les échanges. Loin de la pandémie, nous avons mis à l’honneur des femmes et des hommes de la communauté francophone de New York et des États-Unis. De notre projet éditorial Femmes Leaders, nous mesurons notre chance d’avoir croisé le chemin de femmes talentueuses, bienveillantes, brillantes et combatives.
2020 a changé nos habitudes, certains ont dû réinventer leur métier ou faire évoluer leurs projets.
2020, année de l’imagination et du compromis. Année de la résilience.
Parmi les très nombreuses femmes qui ont croisé notre chemin, 20 ont particulièrement marqué notre édition. Pour leur créativité en pleine pandémie, pour leur combat, leurs croyances, pour leur sens du partage. Pour leur projet. Pour leur générosité ! Voici ces 20 femmes francophones de New York.
Martine Assouline et 100 femmes de pouvoir
En 2020, Martine Assouline — à la tête des éditions Assouline — a publié Vital Voices : 100 Women Using Their Power to Empower. Un ouvrage co-signé par Alyse Nelson et illustré par Gayle Kabaker mettant en avant 100 femmes qui ont marqué l’histoire, la société, la politique, le monde. « On fait le tour du monde avec ces femmes de tous les âges, de toutes les cultures, de toutes les nationalités, » nous expliquait en septembre dernier Martine Assouline. « On se rend compte dans ce livre », poursuivait-elle, « que les femmes qui ont déjà réussi à gagner de l’indépendance, de la liberté, de la force, du respect évidemment—et ce n’est pas fini—acceptent de se mettre au diapason de celles moins connues qui ont rattrapé l’histoire grâce à leurs ‘sisters’, occidentales pour la plupart. C’est un des points les plus touchants de ce livre ». Cent femmes, dirigeantes, activistes, avocates, politiciennes, entrepreneuses, diplomates, financières, biologistes, journalistes, sportives et artistes à partager leurs visions, leurs réussites, leurs ambitions, à porter haut leurs voix. Un ouvrage publié chez Assouline.
Anissa Bouderraoui
Anissa Bouderraoui, l’aventurière derrière Bilingual Bébé
Au pays des possibles, et en pleine pandémie, Anissa Bouderraoui a ouvert Bilingual Bébé, une école maternelle bilingue en ligne, à New York. La jeune femme était sur le point de signer un contrat de location pour l’ouverture d’une école maternelle bilingue à Brooklyn, quelques jours avant le confinement, en mars dernier. Si ce projet a été stoppé net par la pandémie, l’imagination, l’adaptabilité et le combat de cette jeune maman ont été décuplés. De la pandémie, et de ses nouvelles habitudes, est née Bilingual Bébé, la nouvelle école maternelle bilingue en ligne des États-Unis. Une première dans le genre que l’on doit à la pétillante Anissa Bouderraoui.
Alexandra Charpentier et les femmes vigneronnes
Alexandra Charpentier était en plein travaux de son futur bar à vin, à Park Slope, quand le gouverneur Cuomo, à la tête de l’État de New York, a décrété la fermeture de tous les commerces non-essentiels. Restaurants et autres bars, compris. Ironie du sort, Alexandra a reçu son autorisation d’ouverture en plein confinement. Battante, elle a créé dans la foulée un e-commerce proposant les vins inscrits à sa future carte. Winemak’Her Bar a pris son envol quand d’autres commerces baissaient le rideau. Armée de son petit chariot et de son éternel sourire, depuis avril la jeune femme parcourt la ville pour assurer les livraisons de vins produits exclusivement par des femmes vigneronnes. La marque de fabrique de Winemak’Her Bar. Quand les restaurants ont récupéré l’autorisation de servir en extérieur, Alexandra Charpentier a fleuri sa nouvelle terrasse où flottent toujours des drapeaux français.
Shaan Couture, la réalisatrice qui met en scène l’humain
Elle a 31 ans, elle est franco-américaine et s’appelle Shaan Couture. Elle débarque aux États-Unis en 2004, « mon père voulait vivre son rêve américain » explique-t-elle. Son père, l’artiste CharlÉlie Couture. Shaan a la création et la créativité qui lui coulent dans les veines. Mais pas que ! Elle se passionne pour l’humain. Fil conducteur dans sa vie et dans son travail. De l’humain en général, elle cherche à comprendre les particularités. C’est dans ses courts-métrages qu’elle met cet art en pratique. Au service de l’humain. Une jeune femme bienveillante, curieuse, pétillante et sincère. À l’automne 2020, et à la veille de l’annonce du résultat de l’élection présidentielle américaine qui aura tenu en haleine tant le pays que le monde entier, elle prend la direction de Washington DC, lieu du pouvoir politique. C’est aux abords de la Maison Blanche, à Black Lives Matter Plaza, que la jeune femme suit l’avant et l’après. Le jour où Donald Trump est encore président, puis le jour où Joe Biden devient président élu. Le 7 novembre 2020, l’Amérique écrit une nouvelle page de son histoire. Shaan Couture photographie la liesse et l’ivresse d’une Amérique redevenue démocrate. Il en sort un documentaire, A Day That Matters, dont sa sœur Yamée signe la bande son.
Marie de Foucaud (c) Daisy Rey
Marie de Foucaud, à corps perdu pour une cause
Marie de Foucaud est très investie auprès de The Bowery Mission. Aider et servir les plus démunis, offrir un sourire, un regard. Voilà ce qui anime Marie. « Je suis chanceuse de vivre cette expérience à New York. La culture du "Give Back" n'est pas aussi développée en France, je suis heureuse de l'avoir cultivée davantage en vivant ici, et de savoir qu'elle imprègne l'éducation que recoivent mes enfants » nous expliquait Marie de Foucaud à l’automne. Pendant le confinement, elle se rend très régulièrement à The Bowery Mission afin de continuer à servir des repas aux plus démunis, de plus en plus nombreux avec la crise. Pendant cette période délicate, un objectif l’anime : courir, parmi The Friends of The Bowery Mission, le marathon de New York au profit de cette association qui vient en aide aux plus démunis. Courir pour une bonne cause, fouler les célèbres 42,195 kilomètres au motif de lever des fonds au profit d’une association. Avec la pandémie, le marathon est annulé. Mais qu’importe ! Marie fait partie d’une joyeuse équipe dévouée laquelle organise son propre semi-marathon couru le 1er novembre dernier et, grâce auquel plus de $200,000 ont été levés. Leur objectif initial était de $50,000.
Marie, une femme engagée auprès des autres, des plus démunis. Une femme de partage.
Laëtitia Garriott de Cayeux
Laëtitia Garriott de Cayeux au service de l’Amérique
Sans relâche pendant la campagne présidentielle américaine, Laetitia Garriott de Cayeux fait partie du club restreint qui coordonne des levées de fonds pour le tandem Biden-Harris. Cette victoire du 7 novembre est le résultat d’une campagne contre Trump et pour « l’âme » d’un pays pour lequel elle s’est engagée au départ dans l’espoir de contribuer à la victoire de la première femme à la Maison-Blanche, et cette fois-ci pour empêcher son locataire d’être réélu.
La Franco-américaine s’était mise au service de l’Amérique et avait franchit le cap de la politique le 4 Juillet 2014, enceinte de bientôt neuf mois de son second enfant. C’est la fête nationale des États-Unis bien sûr mais aussi les 50 ans de son mari. Elle réserve en ligne un site web qu’elle utilisera pour lancer un mouvement de soutien à la candidature d’Hillary Clinton : ‘Entrepreneurs for Hillary’ prend de l’ampleur et devient une véritable coalition nationale. « Je voulais rallier les entrepreneurs au support d’Hillary Clinton, mais aussi mettre en avant leur incroyable diversité » explique Laetitia.
Tamara Gillon, la photographe derrière « Shelter In Place »
D’habitude, la photographe Tamara Gillon fige les familles, les couples, les enfants dans l’espace urbain, son terrain de jeu. Mais avec le confinement décrété tant dans l’État de New York, où elle travaille, que dans le New Jersey, où elle vit, elle a fait partie des professionnels qui ont été directement impactés par la crise sanitaire.
Confinée chez elle, avec son mari et leurs quatre enfants, un nouveau projet photographique a germé dans la tête de cette maman belge : photographier les familles en plein confinement. Le projet artistique « Shelter In Place » est né. Derrière une vitre, une porte ou à distance, elle a figé et capturé des images de ces familles de Princeton, confinées et rassemblées depuis des semaines.
Douces, romantiques, poétiques sont autant d’adjectifs qui décrivent les photographies de Tamara Gillon. Une bulle en apesanteur en pleine crise sanitaire. Dont les bénéfices ont été reversés à l’association Share My Meals
Laurène Hamilton ou le tourisme réinventé
La pandémie est passée par là. Beaucoup de secteurs d’activité ont été lourdement impactés, les métiers du tourisme sont complètement à l’arrêt. Installée à Brooklyn, Laurène Hamilton est guide touristique pour CNewYork. Privée de clients, la crise sanitaire l’a forcée à se réinventer, à réinventer son activité.
C’est avec de l’imagination et beaucoup d’amour et de maîtrise de sa ville d’adoption que Laurène Hamilton développe avant l’été un concept innovant qui s’adresse aux touristes, mais aussi aux new-yorkais, aux écoles et aux entreprises : (re)découvrir New York autrement. Jeux de piste, énigmes, histoire et jeux de rôle permettent de parcourir la ville dans les pas d’Annie Moore, première femme immigrée arrivée à Ellis Island. Un voyage dans le temps avec une femme de son temps.
Christine Herelle-Lewis et Noémie Videau, quand la gastronomie nous fait oublier la pandémie.
Christine Herelle-Lewis et Noémie Videau sont les co-fondatrices de Pistache NYC, le traiteur aux saveurs françaises qui a son atelier à Brooklyn. Directement impactées par la pandémie qui les prive de toute activité évenementielle, elle ferment, plusieurs mois durant leur petite entreprise. Après une réouverture fin août, Christine et Noémie, ont ensemble débordé d’imagination pour proposer à leurs clients mets sucrée et salés, faisant oublier le temps d’un repas, d’un dessert, d’un goûter, la pandémie. Un Thanksgiving aux saveurs françaises, un Noël joyeux et savoureux laissent désormais la place à une autre tradition dans laquelle Pistache NYC excelle : la galette des rois et la couronne des rois.
Gaelle Hintzy-Marcel, Carole Jury, Pascale Roux de Bézieux, les Women Artists qui ont exposé en pleine pandémie.
C’est une conversation artistique entre quatre femmes françaises de New York. Les Women Artists From France To USA était de retour en octobre pour l’exposition Itinerancy #03, à Chelsea. Exposition qu’elles ont monté elles-mêmes après des mois de pandémie et de confinement. Privées de partage, de contacts et d’acquéreurs.
Leur langage, l’art. Quatre voix féminines, quatre arts majeurs. Ceux de l’artiste peintre Carole Jury, de la sculpteure Gaelle Hintzy-Marcel, de la photographe Pascale Roux de Bézieux et la pastelliste Marine Futin. « Le fil conducteur de l’exposition est la pandémie. Nos oeuvres ont été créées pendant le confinement » nous expliquait Carole Jury. « On aime le côté challenge de cette exposition, le fait de pouvoir rebondir après des mois sans avoir pu exposer, sans avoir pu montrer notre art au public. »
Java Jacobs, la Française derrière The Girls Have Spoken
Java Jacobs est la réalisatrice à qui l’Amérique doit The Girls Have Spoken. Un court-métrage qui donne la parole à de petites filles, envoyant une invitation, sinon une incitation, à tous les Américains, à voter pour le bien de la future génération. La vidéo, devenue virale — et partagée par de nombreuses personnalités, dont Madonna ou Richard Garriott — pourrait avoir une petite sœur, à l’approche de l’élection de janvier, en Georgie, qui donnera au camp démocrate ou républicain, le Sénat.
« L'idée du film est née de ma frustration de ne pas pouvoir voter à la présidentielle américaine, j'ai tapé dans la frustration d'un autre groupe de militants politiques, les filles trop jeunes pour voter » nous expliquait en novembre dernier, Java Jacobs.
Ingrid Jean-Baptiste
Ingrid Jean-Baptiste et le Chelsea Film Festival en pleine pandémie
Pour la première fois en 8 ans, le Chelsea Film Festival a été virtuel, crise sanitaire oblige. Une prouesse accomplie par Ingrid Jean-Baptiste, la fondatrice du festival. Cette année 2020, et malgré une ambiance particulière, la programmation a été phénoménale :130 films de 18 pays, dont 15 films français et 60 films portés par des réalisatrices, 97 court-métrages, 15 documentaires, 5 expériences virtuelles. Sans compter la présence et participation d’un invité de prestige, Paul Haggis. En ces temps troubles, Ingrid Jean-Baptiste et Sonia Jean-Baptiste on su faire rêver un public qui a suivi l’événement depuis les quatre coins du monde !
Sandrine Kukurudtz, la pandémie et la rencontre des Auteurs Francophones
Au-delà d’une vie professionnelle intense, Sandrine Kukurudz a une passion, sinon un talent : l’écriture. « J’ai toujours écrit, je suis passionnée par les mots » nous confiait-elle en début d’année. Et de rajouter « en écrivant, je libère beaucoup de choses ». En auto-édition qu’elle publie son premier roman, La valise noire à noeuds roses, vendu à plus de 2000 exemplaires, un excellent score pour ce mode d’édition assez novateur. S’en suit un second ouvrage, publié en 2019, L’Atelier au fond de la cours, qui rencontre aussi un joli succès. Son troisième roman devrait sortir très bientôt. Forte de son succès et de ses talents littéraires, Sandrine Kukurudz ne s’arrête pas là. En fait, pas grand chose ne l’arrête... Elle décide début d’année de rassembler des auteurs francophones des États-Unis, via un groupe facebook, tout d’abord, mais aussi via des rencontres. Rencontres stoppées net par la pandémie. Qu’importe, la bien-nommée Rencontre des Auteurs Francophones devient virtuelle. Lancée en plein confinement, Rencontre des Auteurs francophones réunit plus de 60 auteurs francophones du monde entier et quelque 100 auteurs. Une prouesse réalisée en quelques mois ! Lire en Français aux États-Unis n’a jamais été aussi facile !
Agathe Laurent, Sabine Landolt, l’interculturel et l’ouvrage « Can We Agree to Disagree »
Elles s’appellent Agathe Laurent et Sabine Landolt. L’une est spécialisée dans le marketing et la sociologie, l’autre dans l’art digital. Ensemble, elles se sont retrouvées, presque par hasard, autour d’une préoccupation commune : comprendre les différences professionnelles interculturelles et donner des clés aux expatriés afin de passer outre. En est né, en 2020, un ouvrage : « Can We Agree to Disagree ». « Quand on s’expatrie aux États-Unis, on pense arriver dans un pays que l’on connaît, mais en vrai, on tombe de sa chaise » nous confiait Agathe Laurent. S’il est vrai que travailler à l’étranger permet de profiter d’une expérience professionnelle internationale valorisante, c’est un saut qui permet aussi de découvrir une culture différente. Mais il ne suffit pas de le vouloir, il faut surtout le préparer ! Les États-Unis et la France, deux pays qui peuvent paraître culturellement et professionnellement similaires... Et pourtant ! Malheureusement, trop d’expatriés ignorent ces différences qui, à terme, créent dans le contexte professionnel, incompréhension puis souffrance. Leur ouvrage y remédie...
Carine Malaussena
Carine Malaussena, l’éminence grise, le FIAF et son Petit Gala.
Pour la première fois depuis 1992, le FIAF (French Institute-Alliance Française) ne remettra pas de Trophée des Arts ni de Pilier d’Or cette année. Le virus du Covid19 a eu raison de cette soirée annuelle—nœuds papillons et robes longues—où se rassemblent ces Français et francophiles, indéfectibles soutiens de la diffusion de la culture française à New York. À la place, une soirée d’un autre genre, « Le Petit Gala, Outside of the Box, » organisé le 16 novembre à l’image de ce que beaucoup vivent aujourd’hui : une rencontre entre virtuel et réel. Un luxe, surtout, devenu rare à New York : un spectacle de ballet et de chant, certes devant le parterre vide du Florence Gould Hall mais accessible gracieusement à tous sur internet. Carine Malaussena est la femme d’action et d’optimisme qui a fait de ce Petit Gala, un grand succès.
Sacha Mallet, l’artiste dans le partage
Artiste franco-britannique installée à New York, Sacha Mallet est une artiste du partage. Passionnée de Street art, photographe et mixed media artist, elle fige la ville dans de la résine ou à la Une du New York Times. Durant le confinement, elle prend le temps de redessiner New York. Ses outils, le pochoir et son coeur.
La ville endormie, le lockdown en place, Sacha Mallet prend enfin le temps. Aux pochoirs citoyens ! Elle développe une technique qui lui permet de créer à la Une du New York Time. « Je me suis lancée, j’ai adoré ça » se réjouit-elle. D’une de ses photographies, elle créé un pochoir. Un savant et artistique mélange d’ancre de chine et de peinture acrylique plus tard, sa photographie est comme graffée à la Une du célèbre journal new-yorkais. L’artiste crée une oeuvre, inspirée de la ville, du street art, magnifiée par l’ancre de chine, fragment de ses années Shanghaïennes. Un morceau de New York. Une tranche d’art.
Nous saluons Anne-Claire Legendre, Consule générale de France à New York jusqu’à l’été, aujourd’hui, ambassadrice de France au Koweit, Annie Michel, Conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de New York, Pascale Richard, directrice du Centre culturel du Lycée Français de New York, suppléante du député Roland Lescure et tête de liste En Marche pour les prochaines élections consulaires, Émeline Foster, directrice de la French American Foundation, engagée aux côtés de Gérard Epelbaum, Anne-Sophie Gueguen, fondatrice de French American School, engagée aux côtés de Richard Ortoli.
Nous faisons un clin d’œil tout particulier à Fanny Pradier, à la tête du service Événementiel du Consulat de France à New York qui a réussi, avec son équipe, à transformer le 14 juillet 2020 en action de solidarité envers les entreprises françaises de New York.
Nous avons une attention toute particulière pour Isabelle Bonneau, fondatrice de Tessa International School, dans le New Jersey, qui tout au long de l’année à venir nous parlera d’éducation bilingue.
Nous saluons toutes les femmes francophones des États-Unis, engagées, passionnées, porteuses de projets, entrepreneures, salariées, artistes, mamans au foyer... Toutes ces femmes qui composent et font vivre notre communauté.
Nous remercions Richard Ortoli, partenaire 2020 de notre projet éditorial « Femmes Leaders ».
Un grand merci à toutes et à tous ! Ensemble, cette année 2020 a été placée sous le signe de la solidarité, du partage et de la résilience.
Écrivons maintenant 2021 !
Article par Rachel Brunet, rédactrice en chef du Petit Journal New York