Lorsque mon rédacteur en chef, Luther Beaumont, m’a demandé d’écrire une rétrospective de 2020, je suis restée perplexe. Qu’allais-je pouvoir raconter sur cette merveilleuse année 2020 ? Je n’avais aucunement envie de m’attarder sur les rebondissements sans fin que nous avons subi, si mémorables soient-ils. La seule chose que je désirais, c’était arriver au bout de ces 365 jours de supplice.
Alors j’ai décidé de dire « good bye » à cette année de mer** avec le peu d’enthousiasme qui me restait ! Oui il n’en reste pas beaucoup malheureusement. Il faut avouer que si les premiers mois de l’année ont été (presque) normaux, nous les avons très vite oubliés. Morosité et amertume ont pris le dessus. Combien j’aimerais pouvoir effacer de ma mémoire cette année maudite.
Good bye au confinement, au déconfinement, au reconfinement. Enfin à ces heures passées à la maison, sans projet et avec une seule occupation : le boulot. Heureusement, j’étais accompagnée de mon fidèle collègue Auguste. Good bye à toutes ces décisions politiques dont les allers-retours nous ont tous perdu en route. Good bye à ces restrictions de liberté, à cette perte de repères, à l’abandon de toutes nos aspirations et de toute relation sociale. Nous avons oublié ce qu’était la vie avant, avant lui, ou elle. Le ou la Covid… je ne sais plus quel genre utiliser. La vie sociale, la vie familiale, la vie dehors. Les ambitions, professionnelles et personnelles. Les voyages. Les spectacles et les concerts (et oui, c’est différent).
J’avais promis de mettre un peu d’enthousiasme dans cet article. Pour être tout à fait honnête, cette année foireuse m’a tout de même permis de rencontrer de fabuleux entrepreneurs : Olivier, Stéphanie, Marine et Thomas et d’avoir des discussions passionnantes avec Natacha, Claudine, Philippe et Sophie. Mon amoureuse Londres n’a pas cessé de me surprendre et a revêtu sa plus belle parure pour les fêtes de fin d’année. (yes, enfin la fin d’année !). Le père Noël a déposé un vaccin dans la cheminée et la première boucherie vegan a ouvert à Londres. Ah, j’oubliai presque, lePetitJournal.com a définitivement atteint les 1,8 million de pages vues grâce à vous !
Mis à part cela, vous avouerez qu’il est difficile de déceler du positif dans cette année, bonne à jeter à la poubelle. Mais rien ne sert d’attendre 2022, le jubilé de la Reine et le Brexit festival, pour retrouver le goût de vivre.
Même si 2021 risque de réserver son lot de surprises elle aussi, je n’ai qu’une seule hâte : y arriver ! Comme je le disais la semaine dernière, 2021 pourra difficilement être pire que l’année qui vient de s’écouler. Pandémie, attentats, mort de VGE, de Maradona, de Chadwick Boseman, de Diana Rigg, de Sean Connery, de Claude Brasseur et de Gérard Houiller, crise économique, réchauffement climatique, Brexit : il ne manquerait plus que la guerre ! Bien que d’après Emmanuel Macron, nous sommes déjà en guerre… contre ce virus. Tout a été réuni cette année pour que nous passions douze merveilleux mois. Que pourrait-il arriver de pire, sincèrement ?
Voilà que je retrouve mon enthousiasme : tout nous est déjà arrivé. Le pire est derrière nous, et le meilleur est à venir. Osons espérer !
Pour marquer cette nouvelle année, j’ai choisi de croire en mes projets malgré tout et de m’envoler vers de nouveaux horizons. Cet au-revoir s’adresse non seulement à 2020 mais il vous est aussi destiné, mes chers lecteurs. Je vous quitte pour le moment. Profitez des gens que vous aimez pendant les fêtes et gardez la foi. Good-bye !
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