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Love Story : Londres et moi

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Clara Grouzis
Écrit par Clara Grouzis
Publié le 18 novembre 2020, mis à jour le 19 novembre 2020

Londres et moi, c’est une grande histoire d’amour. Et j’ai choisi de vous la partager aujourd’hui, parce que je suis sûre que je ne suis pas la seule à vivre cette romance.

Londres est une ville mythique. Certes c’est une capitale, mais pas n’importe laquelle, et nous tous ici le savons. Il y a cette ambiance en plus, celle qu’on ne ressent pas partout.

Lorsque je suis venue m’installer à Londres, j’avais déjà l’impression de connaître la ville par cœur. J’étais venue quatre ou cinq fois en vacances et chaque fois c’était avec tristesse que je la quittai. Mais c’est en y restant que j’ai vraiment compris que je voulais y vivre.

Le manque

Quand j’ai quitté la capitale britannique pour quelques jours afin de rentrer voir ma famille, elle m’a tout de suite manquée. On a tous déjà eu cette sensation : tu rentres dans un magasin en France et tu t’apprêtes à parler anglais ; tu traverses la rue et tu regardes à droite en premier. Toutes ces petites choses qui montrent que l’on s’habitue très vite à vivre dans un endroit différent. Toutes ces petites choses qui m’ont fait ressentir le manque.

La frénésie m’a manqué. La vue sur la ville illuminée le soir m’a manqué. L’ambiance des pubs m’a manqué. L’impression que tout était possible m’a manqué. Et même certains produits du supermarché m’ont manqué, c’est dire !

Être loin d’elle est insoutenable. Le manque s’installe en moi comme si Londres était mon amoureuse. Et pourquoi pas ?

Sa personnalité aux multiples facettes

En réalité, cette ambiance si particulière est due pour moi, à la variété de ses quartiers. De Brixton à Notting Hill et de Shoreditch à Camden, de Kensington à Chelsea et du West End à Southbank. Ce n’est pas une ambiance mais une multitude d’ambiances qui se dégagent de cette belle dame londonienne. A chaque « mood », son quartier, à chaque quartier, son ambiance. Il y en a pour tout le monde. Et chacun est libre de choisir d’être le lundi, un jeune entrepreneur ambitieux de la City, et le mardi, un artiste à l’âme égarée dans Shoreditch. Ici, nous pouvons être nous-mêmes et nous pouvons être qui nous voulons.

Il ne m’a pas fallu des mois pour comprendre que je voulais habiter, de façon permanente, dans cette ville qui frétille sans cesse. Quand je suis à Londres, toutes les opportunités me semblent ouvertes. Je chéris ces balades dans les quartiers de la capitale, toujours à la découverte de quelque chose de nouveau. J’idolâtre les maisons de Notting Hill et le parc de Richmond. J’adore ces soirées dans les pubs de Soho et je réclame des samedis où Oxford Street est bondée. Je raffole de ces après-midi d’automne où les couleurs orangées se répandent dans les parcs et le froid arrive, annonçant avec lui la saison de Noël. J’estime ses musées et ses théâtres. J’apprécie boire du thé et manger des scones anglais à toutes les sauces. Et je brûle pour cet accent britannique que j’essaye d’imiter en vain.

Ce sont toutes ces facettes de sa personnalité qui m’ont comblée, qui m’ont subjuguée et m’ont conquise. Elle peut être dure, elle peut être douce, elle peut être belle et moins belle. Elle peut être simple, ou sophistiquée, riche et pauvre. Mais elle est toujours vivante.

Le match parfait

Alors, peut-être que j’idéalise Londres. Peut-être que je devrais voyager encore pour trouver des contrées semblables. Mais personne ne pourra enlever à la capitale britannique de nous avoir tous séduits. Et j’ai été la première à l’être. Le coup de foudre. C’est comme une rencontre amoureuse : on a souvent du mal à expliquer ce que l’on préfère chez la personne, c’est un tout, c’est un match parfait. Comme si j’étais faite pour vivre ici.

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