Le taux de chômage a de nouveau baissé en février en Italie, tombant à 8,5%. Il est associé à un taux d'emploi général de la population active record. La situation reste toutefois moins clémente que la moyenne de la zone euro.
La vague de licenciements redoutée par les syndicats en Italie après la levée de l’interdiction de licencier en juillet 2021, n’aura pas eu lieu. L’institut national des statistiques (Istat) confirme une tendance positive pour le marché de l’emploi en Italie, qui enregistre une nouvelle baisse du taux de chômage à 8,5% en février, selon les chiffres publiés par l’Institut ce jeudi. Il s’agit d’une sensible diminution de 0,1% point par rapport au mois précédent, et de 1,7 points par rapport à février 2021. Le chômage des jeunes de 15-24 ans a reculé davantage, de 0,6 point, bien qu’il reste très élevé à 24,2%.
Malgré cette amélioration, le taux de chômage en Italie reste nettement supérieur à celui de la zone euro, qui a atteint en février son plus bas niveau historique, à 6,8% de la population active.
Le taux de chômage des femmes ne suit pas la même tendance. Il a au contraire augmenté de 0,1 point sur un mois, et se situe 10% en février. Il reste de ce fait bien plus élevé que celui des hommes, qui lui, a enregistré une baisse de 0,3 point à 7,4%en février.
Parallèlement, le taux d'emploi général de la population active en Italie a augmenté de 0,3 point, et « enregistre un taux record à 59,6% », précise l’Istat. C’est 0,6 point de plus qu’avant la pandémie (février 2020).
Par rapport à janvier 2021, ce sont 850.000 actifs en plus qui sont enregistrés. Parmi eux, plus de la moitié ont des contrats à durée déterminée, pour un total estimé à 3,2 millions. Il s’agit du plus haut niveau depuis 1977, précise l’Istat.