Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

L’Italie connait un nouveau minimum historique des naissances

pieds d'un bébé nouveau-népieds d'un bébé nouveau-né
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 14 mars 2022, mis à jour le 15 mars 2022

Le dernier rapport « Dynamique démographique 2021 » publié par l’Istat indique une population italienne en baisse, avec un nouveau record négatif des naissances et un nombre de décès accru par la pandémie. Mais certains signaux positifs laissent présager un début de reprise.


La dynamique démographique continue à être négative en 2021 en Italie. Au 31 décembre, la population compte environ 253.000 résidents en moins dans la Péninsule, par rapport au début de l’année, soit une baisse de 0,4%. Le rapport annuel publié ce lundi par l’Institut national de la statistique (Istat) confirme une nouvelle baisse du nombre de naissances, particulièrement marquée durant les 10 premiers mois, alors que les deux derniers mois de l’année témoignent d’une dynamique de reprise. Au total, 399.431 naissances ont été enregistrées en 2021, un nombre pour la première fois inférieur au seuil symbolique des 400.000. Le nouveau record négatif résulte d’une baisse d’1,3% par rapport à 2020 (année qui enregistrait déjà une baisse de -3,6% par rapport à 2019), mais surtout de 31% par rapport à 2008.
La contraction maximale enregistrée en janvier 2021 (-13,4%) laisse peu de doutes quant au rôle joué par la pandémie.

L’Italie face à un solde naturel fortement négatif

Parallèlement, sous l’effet de la pandémie, le nombre de décès enregistrés reste encore largement supérieur aux niveaux pré-Covid, souligne l’Istat, ce qui engendre un solde naturel de la population fortement négatif. L’Istat recense 709.035 morts en 2021, soit 9,8% de plus que le moyenne 2015-2019.

Mariages, mouvements migratoires : des signaux démographiques positifs

En 2021, près de 200.000 mariages ont été célébrés en Italie. Bien qu’il s’agisse du double par rapport à 2020, cette augmentation ne suffit pas à récupérer ce qui avait été perdu l’année précédente : le nombre de mariages célébrés est inférieur de 2,7% par rapport à 2019.
Seuls les mariages civils renouent avec le niveau pré-pandémie, probablement car les restrictions imposées étaient moins pénalisantes.
Des signaux également positifs quant aux mouvements migratoires, en légère augmentation par rapport à 2020. Mais les flux provenant de l’étranger restent inférieurs à la moyenne 2015-2019, avec 318.00 inscriptions, contre 159.000 départs.

 

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions