

L’art rebelle de la rue du mystérieux artiste britannique Banksy, devenu célèbre pour ses œuvres représentées sur les murs de New York, arrive pour la première fois dans un musée italien...sans son autorisation. A voir jusqu’au 14 avril 2019 au Mudec.

De la rue au musée. Banksy arrive pour la première fois dans un musée public italien. L’exposition « Une protestation visuelle. L’Art de Banksy », ouverte jusqu’au 14 avril au Mudec, recueille quelque 80 œuvres du célèbre et mystérieux artiste britannique, resté anonyme après avoir tapissé de ses dessins les murs de New York et de tant d’autres villes dans le monde.
Une exposition non autorisée par Banksy, tout comme les précédentes. Et pour cause, l’artiste continue à défendre son propre anonymat et sa propre indépendance du système. En témoigne l’autodestruction de son œuvre lors d’une vente aux enchères Sotheby’s il y a quelques semaines.
Banksy est considéré comme l’un des plus célèbres représentants du street art contemporain. Sa célébrité commence à décoller dans les années 90 à Bristol en Angleterre où apparaissent ses premières œuvres. Les années suivantes, l’artiste a élargi son rayon d’action en peignant sur les murs de plusieurs villes dans le monde tout en continuant à cacher son identité. Ses travaux, satiriques et provocants, affrontent des thèmes politiques et éthiques, à travers un registre facilement interprétable.

Protestation visuelle en 80 oeuvres
Peintures, éditions limitées, photos, vidéos, couvertures de vinyles qu’il a dessinés... la rétrospective parcourt la « protestation visuelle » de l’artiste sans visage, grâce à des œuvres exposées issues de collections privées uniquement.
Parmi les œuvres, la célèbre série sur les « rats », qui prennent une dimension métaphorique pour l’artiste. Ils se déplacent dans la ville et sa périphérie, marchent sur les murs, deviennent des vandales armés de peinture et de pinceaux.
Une section introductive explique aux visiteur le contexte historique et sociale dans lequel œuvre Banksy. L’exposition prend fin avec un espace multimédia dans lequel le visiteur se trouve plongé dans la « street culture », entouré d’images et de sons urbains qui inspirent les writers.
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