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Où vivre en Italie en 2025 : Trente en tête, Rome et Milan en hausse

Trente reprend la tête du classement du bien-être des territoires établi par Il Sole 24 Ore, selon plus de 90 indicateurs passés à la loupe. Le Nord du pays domine le top 10, avec Milan parmi les villes les mieux classées, à la 8e place. Rome, qui gagne 13 places, mène la reprise des grandes villes, alors que le Sud reste en queue de peloton.

vue d'une ville avec montagne en arrière planvue d'une ville avec montagne en arrière plan
Photo de Matteo Squillante sur Unsplash
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 1 décembre 2025, mis à jour le 2 décembre 2025

Où vit-on le mieux en Italie ? L’enquête annuelle élaborée par Il Sole 24 Ore tente de répondre à la question en analysant les quelque 107 provinces de la Botte à la lumière de 90 indicateurs répartis en six catégories : Richesse et consommation ; entreprises et travail ; environnement et services ; démographie, société et santé ; justice et sécurité ; culture et loisirs. Ces catégories comprennent des indices ciblés comme sur le climat, les trois indices générationnels (qualité de vie des personnes âgées, des jeunes et des enfants) ; l'indice du sport, de la criminalité, de l'écosystème urbain ou encore de la qualité de vie des femmes.

Selon l’enquête 2025 du quotidien économique, rendu public ce lundi 1er décembre, Trente et Bolzano ont été couronnées du titre de meilleures villes d’Italie pour leur bien-être, sur 107 provinces italiennes.

 

L'arc alpin et le Nord de l’Italie en tête du top 10

D’après les statistiques, le Trentin figure parmi les régions les plus longévives et les plus saines. La ville du Nord-est surpasse la moyenne italienne dans plus de la moitié des 134 indicateurs analysés dans le rapport de l'Institut national de la statistique (Istat) sur le bien-être équitable et durable, dont la plupart font partie des 90 indicateurs de qualité de vie. Le sentiment de sécurité y est également élevé : sept personnes sur dix se disent prêtes à marcher seules la nuit.

Outre Trente, c’est tout l’arc alpin qui se distingue. Bolzano (déjà présent sur le podium à cinq reprises) et Udine (lauréate de l'édition 2023), complètent le podium de l'édition 2025. LA région du Tyrol du Sud performe notamment dans le domaine de l'« Entreprise et du Travail » et témoigne d’excellents résultats dans plusieurs indicateurs clés, comme le taux de natalité (8,4 naissances pour 1.000 habitants, contre une moyenne nationale de 6).

Le top 10 est entièrement dominé par des villes du nord de l'Italie et favorise de petites provinces comme Bergame (vainqueur en 2024 et actuellement 5e), Trévise, Padoue (qui retrouve le haut du classement après 30 ans d'absence) et Parme. Cette année est aussi marquée par un retour en tête du classement général de grandes métropoles comme Bologne, 4e, et Milan, 8e. La capitale lombarde progresse en matière d'activité économique, de richesse et de consommation, mais se retrouve avant-dernière en matière de sécurité.

 

De Milan à Bologne, la progression des grandes villes

Globalement, les grandes villes affichent une amélioration par rapport à l'édition 2024 : seules deux des quatorze - Bari et Catane -, ont reculé dans le classement. En tête de cette progression, avec un gain de treize places, on retrouve la capitale : Rome se classe 46e. En Ligurie, Gênes gagne une place et atteint la 43e position. Bologne progresse également (de cinq places par rapport à 2024) et reste dans le top 10, tout comme Milan qui gagne 4 places. Turin gagne une place mais ne figure qu’en 57e position. La métropole la plus performante du sud de l'Italie est Cagliari, qui gagne cinq places et se hisse au 39e rang, suivie de Bari, qui se classe 67e.

 

Clivage Nord/Sud

Le Sud de la Botte reste en queue de peloton - les 22 dernières provinces du classement sont toujours des provinces du Sud - malgré de nombreux atouts. « Ces données confirment un clivage géographique qui, en 36 éditions de l'enquête sur la qualité de vie, ne montre aucun signe d'atténuation, malgré les atouts du Sud en matière de démographie, de climat, d'un coût de la vie nettement plus abordable et de financements (notamment ceux du Plan national de relance et de résilience) qui, au fil des ans, ont contribué à dynamiser l'activité économique et le PIB de ces régions », écrit le Sole 24 Ore.

 

Les meilleures villes où vivre en Italie pour les femmes

Quelle est la meilleure ville où vivre pour une femme ? La réponse est ai cœur de la Toscane, à Sienne. La province toscane arrive en tête du classement de la qualité de vie des femmes, selon un indice qui prend en compte 14 indicateurs : le taux d’emploi, le pourcentage d’entreprises détenues par des femmes, la part des femmes occupant des postes d’administratrices municipales, le nombre de jours de congé payés par an ou encore l’écart salarial entre les femmes et les hommes. Le podium féminin est occupé par deux autres provinces d’Italie centrale : Florence et Pérouse (en Ombrie).

 

Les meilleures provinces des six catégories 
Milan l'emporte en matière de richesse et de consommation et conserve sa première place en matière d'affaires et d'emploi.
- Brescia conserve sa première place en matière d'environnement et de services.
- Bologne est leader en matière de démographie, de santé et de société.
- Oristano domine le classement en matière de justice et de sécurité.
- Trieste confirme sa position de meilleure province en matière de culture et de loisirs.

 

Amélioration du niveau de vie

Selon les données d'Il Sole 24 Ore, certains indicateurs relatifs au patrimoine et au bien-être économique des Italiens se sont améliorés au cours de l'année écoulée : « Le salaire moyen des travailleurs salariés a augmenté de 703 €, passant de 20 328 € à 21 032 €, avec des pics à près de 2 000 € à Milan. »

L'allocation unique a contribué à réduire le nombre de familles les plus pauvres (-7,5 %).

A Milan, la valeur ajoutée par habitant a également légèrement progressé, passant d'une estimation de 33.500 € pour l'étude de 2024 à 34.400 € cette année.

L’enquête pointe aussi les principaux défis, parmi lesquels le vieillissement de la population qui pèse sur l'économie et le système social. De plus, la confiance en l'avenir est faible : comme le témoigne la faible propension à avoir des enfants.

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