Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Imbroglio autour du prix du stationnement à Rome

Imbroglio autour du prix du stationnement à RomeImbroglio autour du prix du stationnement à Rome
Écrit par Noé MALAPRIS
Publié le 25 octobre 2021, mis à jour le 25 octobre 2021

C’est une polémique qui ne manquera pas de faire écho à la situation parisienne : un maire critiqué pour sa gestion de la voiture au sein de sa ville.

 

Le stationnement, à Rome, est un sujet sensible. Le nombre imposant d’automobilistes parcourant la Capitale entraîne de nombreuses difficultés, parmi lesquelles celle de se garer convenablement et ce, sans débourser une fortune.

Pour stationner en pleine rue et éviter de devoir se rendre dans un parking, il existe trois types de places. Comme en France, elles peuvent être blanches, bleues ou jaunes : les lignes blanches indiquent un stationnement gratuit et inconditionnel pour tout utilisateur. Les rayures jaunes sont, en revanche, réservées aux livraisons ou parfois aux personnes en situation de handicap. Enfin, les lignes bleues, qui sont au cœur de la polémique, désignent des places payantes, la plupart du temps entre 8 heures et 20 heures. Généralement, leur prix est d’environ un euro de l’heure, bien que cela puisse différer selon la localisation.

 

Gualtieri commence fort 

À peine après son élection ce lundi 18 octobre, le nouvel édile romain est déjà sous le feu des critiques. En cause : le stationnement payant. En effet, d’après Il Giornale, le maire de Rome serait prêt à changer le régime de places en vigueur, en réduisant drastiquement la proportion de places gratuites. Les « places blanches » seraient en effet progressivement remplacées par des « places bleues », qui verraient leur nombre passer de 70 000 à 100 000, ce qui entraînerait une hausse des revenus pour la ville. En plus de cette idée impopulaire, le maire souhaiterait, toujours selon le quotidien conservateur, augmenter le prix de ces places bleues. Par ailleurs, les auxiliaires de circulation (équivalent de nos ASVP), qui ne peuvent pas verbaliser les fraudeurs de places bleues, seraient dorénavant habilités à infliger des amendes aux automobilistes en faute.

Ces mesures ont été largement critiquées par l’opposition au Parti démocrate, notamment la droite qui lui reproche de sanctionner les classes moyennes qui connaissent déjà des difficultés de circulation.

Interrogé en marge d’un déplacement à la Tor Bella Monaca, Gualtieri a reconnu vouloir accroître le nombre de places à rayures bleues, mais a nié catégoriquement de vouloir augmenter leur prix, en parlant de « rumeurs infondées ».

 

Flash infos