Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Fin du couvre-feu à Rome : Trastevere s’est réveillé

La foule se rassemble dans le quartier de TrastevereLa foule se rassemble dans le quartier de Trastevere
Écrit par Baptiste Coupelon
Publié le 18 juin 2021, mis à jour le 18 juin 2021

Avec le passage du Latium, entre autres, en zone blanche ce lundi, c’est toute une région qui a dit au-revoir, et peut-être même adieu, au couvre-feu. Jour de semaine ou pas, les Romains ne se sont pas faits prier pour célébrer ce retour à la vie. À Trastevere, l’un des quartiers les plus festifs de la capitale, la fête a duré jusqu’au bout de la nuit.

 

Des files d’attente de plusieurs dizaines de minutes, des places bondées, de l’alcool, de l’alcool, et encore un peu d’alcool. C’est le résumé de cette première soirée sans couvre-feu dans les rues de Rome. Des centaines de jeunes, et moins jeunes, se sont rassemblés pour faire la fête, sans se soucier de l’heure qu’il est. Presque de quoi savourer le fait de devoir jouer des coudes au comptoir d’un bar pour pouvoir commander un cocktail. Pendant que d’autres dansaient sur la Piazza Trilussa, transformée en mini boîte de nuit grâce à une enceinte amenée par un fêtard. Au fil des heures, et des verres, les moeurs se relâchent et les corps se déhanchent, désinhibés. Des choses si banales que l’on avait oubliées, perdues de vue. Et qui paraissent aujourd’hui exceptionnelles. À Trilussa, tous se réjouissaient de pouvoir retrouver ces ambiances. « Ça fait vraiment du bien de ressortir, de ne plus avoir cette contrainte horaire. » explique Veronica, une jeune romaine. Avant de poursuivre : « Il suffit de regarder, les gens sont heureux, ils sourient, ne se prennent pas la tête. »

 

La foule se rassemble dans le quartier de Trastevere

 

Le Covid, l’invité qui manque à la fête

Tout oublier. C’était le mot d’ordre de cette soirée. Pas de masque, pas de distanciation sociale… et surtout pas d’inquiétudes. Personne ne se soucie du coronavirus, et tout le monde semble bien s’en porter. Niccolò raconte : « On a été enfermés, contraints de porter le masque, etc… pendant un an. Là, on nous accorde un peu de liberté donc forcément, on ne se soucie plus de tout ça. C’est un peu une parenthèse, une soupape. » Une soupape donc, qu’il faut espérer sans conséquences sanitaires. Pas de quoi s’inquiéter outre mesure, puisque la vaccination avance (24% de la population italienne a reçu les deux doses de vaccin, et 50% la première), en même temps que le nombre quotidien de contaminations diminue. Si les grands rassemblements restent interdits dans les zones blanches, les forces de l’ordre ne sont pas intervenues et ont laissé la soirée se terminer dans le calme aux premières lueurs du soleil.

Flash infos