Le 12 octobre se tenait le sommet du G20 sur la crise afghane, le Premier ministre italien, Mario Draghi est satisfait d’une telle réussite.
Lors du sommet du G20 en virtuel, présidé par le Premier ministre italien, Mario Draghi invite les chefs d’état à ne pas oublier l’Afghanistan. C’est un sommet urgent et extraordinaire qui a été mis en place. Il a mené l’échange et a réuni tous les dirigeants du G20 ce mardi 12 octobre. La situation en Afghanistan contrôlée par les talibans, est décrit pour les représentants des institutions des Nations Unis comme une catastrophe humanitaire. Avec l’approche hivernale, la situation va s’accélérer.
Le Premier ministre a évoqué le multilatéralisme « Je le considère comme un succès, c’est la première fois que les dirigeants ont donné une réponse multilatérale à la crise afghane, l’une des premières déclarations du multilatéralisme qui a eu lieu cette année. Le multilatéralisme c’est le retour, difficilement, mais il revient comme le schéma de travail des pays les plus importants ». Il a été noté d’un devoir d’intervention et d’empêcher l’effondrement économique du pays. Le G20 comprend sa responsabilité vis-à-vis d’un pays où ils se sont implantés durant vingt années. Vladimir Poutine. Ainsi que Xi Jinping n’étaient pas présent lors de la réunion du G20.
Une catastrophe humaine sans précédent
L’ONU évoque un risque de famine sur l’ensemble de l’Afghanistan. Avant l’arrivée des talibans, près de la moitié de la population du pays dépendait des aides humanitaires. Aujourd’hui, les aides ne peuvent plus arriver au sein de l’Afghanistan et la famine gagne de plus en plus du terrain. Les premiers touchés sont les enfants. Ce sont 14 millions de personnes qui subissent une insécurité alimentaire et au moins 3,2 millions d’enfants de moins de cinq ans qui devraient souffrir de « malnutrition aiguë » dès la fin de 2021.
La chute de Kaboul entraîne avec elle une triple crise. L’escalade de la violence, la contamination du Covid-19 ainsi que la sécheresse récemment annoncée. Et les atrocités augmentent de jour en jour. Un dialogue a été entamé le jour même avec les talibans à Doha, sans pour autant pour l’Union Européenne de les reconnaître. L’UE promet un milliard d’euros, dont une partie est dédiée à tous les besoins humanitaires urgents. Une autre est également consacrée à tous les voisins frontaliers de l’Afghanistan qui ont permis d’accueillir les Afghans qui ont fui leur pays.