Le déploiement de la constellation IRIDE, avec le lancement simultané de sept satellites en orbite, le 23 juin, marque une étape majeure pour l'Italie et l'Europe dans le domaine de l'observation de la Terre par satellite.


L’espace a de nouveaux yeux, et ils sont italiens. Sept satellites HEO, de l’entreprise italienne Argotec (basée à Turin), ont été lancés à 23 h 25 le lundi 23 juin. Il s’agit du premier groupe de 68 satellites des six constellations IRIDE - financées par le Plan national de relance et de résilience (PNNR) à hauteur de 1,1 milliard d’euros, auxquels s’ajoutent d’autres fonds italiens - dans le cadre d’un programme soutenu par le gouvernement italien et coordonné par l'Agence spatiale européenne (ESA), avec le soutien de l'Agence spatiale italienne (ASI).
Un record spatial italien et européen
La mise en orbite de ces sept nouveaux satellites made in Italy marque une étape majeure non seulement pour l’Italie mais aussi pour l’Europe puisqu’à terme, la constellation italienne a vocation à être la plus importante pour l’observation de la Terre, ainsi que l’une des plus grandes d’Europe.
Composé de satellites hétérogènes en termes de technologie et de capacités, IRIDE a en effet pour vocation la surveillance des événements naturels, l'observation du changement climatique ou encore la cartographie des infrastructures critiques pour la sécurité internationale.
Les nouveaux satellites HEO (Hawk for Earth Observation) rejoignent Pathfinder, le premier satellite de la constellation IRIDE également réalisé par Argotec, lancé le 14 janvier. L’entreprise de Turin devrait lancer 17 autres satellites en orbite d’ici la fin 2026, soit un total de 25.
Thalès participe à la construction de la constellation italienne unique en son genre
Au total IRIDE mobilise plus de 70 entreprises de l’industrie spatiale, parmi lesquelles la française Thales Alenia Space, et les italiennes D-Orbit et Telespazio de Leonardo.
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