Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Espace : la nouvelle constellation de satellites italiens s’appellera Iride

satellite dans l'espacesatellite dans l'espace
Écrit par Lepetitjournal Rome
Publié le 19 mai 2022, mis à jour le 19 mai 2022

Ce mercredi 18 mai, Samantha Cristoforetti a annoncé depuis la Station Spatiale Internationale (ISS), en apesanteur, le nom de la future constellation de satellites italiens : « Elle s’appellera Iride et étudiera la Terre ».

 

L’Agence Spatiale Italienne (ASI) et Agence Spatiale Européenne (ESA) présentaient ce 18 mai les expériences réalisées par la mission Minerva depuis la Station Spatiale internationale. A cette occasion, le nom du projet spatial financé par le fonds du Plan National pour la Recherche (Pnr) a été donné : Iride. Celui-ci devrait être achevé d’ici cinq ans, et deviendra la plus grande constellation européenne de satellites d’observation de la Terre.

Pourquoi Iride ?

Iride (« Iris » en grec) fait référence au nom de la déesse messagère des Dieux, et notamment d’Héra. Cette dernière l’appréciait particulièrement car Iris apportait toujours de bonnes nouvelles. Les satellites de la future constellation auront la même fonction, en transmettant à l’Homme les messages et l’état plus ou moins bons de notre planète. Cette appellation résulte du concours « Espace des idées : donnez un nom à la constellation italienne d’observation de la Terre », auquel 1061 élèves de plus de 600 écoles de la péninsule ont participé. Ce sont les astronautes italiens Luca Parmitano, Roberto Vittori et donc Samantha Cristoforetti qui ont ensuite choisi ce nom fort en sens.

 

Les missions de la future constellation Iride

Vittorio Colao, ministre de l’innovation technologique et de la transition numérique, a détaillé les missions de la constellation : « Lutter contre l'instabilité hydrogéologique et les incendies, protéger le littoral, surveiller les infrastructures critiques, la qualité de l'air et les conditions météorologiques ». Ce projet ambitieux aura donc la tâche de s’appuyer sur les données récoltées par les satellites pour protéger avant tout la planète. Mais pour Patrizio Bianchi, ministre de l’éducation et également présent au moment de l’annonce, une partie du défi est déjà gagnée avec l’engouement que le concours a suscité auprès des jeunes « pour l’étude de disciplines telles que la physique et les mathématiques, qui sont fondamentales pour comprendre ce que notre ciel est devenu aujourd’hui ».

 

Clément Lefebvre

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions

    © lepetitjournal.com 2024