Le groupe français Thalès a signé un contrat pour la construction d’une partie des satellites qui composeront la constellation italienne IRIDE, destinée à observer la Terre. Le projet italien est l’un des plus ambitieux au monde.
L’Agence spatiale européenne (Esa) a signé un nouveau contrat avec le groupe français Thalès Alenia Space, pour la construction d’une partie des satellites qui composeront l’innovante constellation IRIDE. L’ambitieux projet italien – d’une valeur totale de 1,3 milliards d’euros – est composé d’une soixante de satellites de différentes tailles. Son objectif est d’observer la Terre sous toutes ses formes, de la surveillance hydrogéologique à celle des littoraux, mais aussi les incendies, la qualité de l’air, les conditions météorologiques ou encore le contrôle du trafic maritime.
IRIDE, le rôle clé de Thales Alenia Space
Dans ce projet, Thalès Aliena Space sera amené à construire sept satellites, dont des radars et optiques, pour 180 millions d’euros, a annoncé la coentreprise du français Thales et de l'italien Leonardo.
Ils complèteront les 22 satellites déjà commandés à OHB Italia située à Milan (filiale du groupe allemand OHB) et ceux qui seront fabriqués par l’italien Argotec (situé à Turin), dont les contrats ont été signés en décembre dernier. Outre cette commande ferme de 29 satellites, quelque 32 autres sont donc pour l’instant en option.
Le déploiement d’IRIDE prévu en 2026
Ce projet, unique en son genre, sera en grande partie financé par les fonds du Plan national de relance et de résilience (PNRR). La gestion est confiée à l’Agence spatiale européenne (Esa), pour le compte de l'Agence spatiale italienne (ASI).
Portés en orbite par la petite fusée italienne Vega-C, les premiers satellites devraient être lancés courant 2025, et la constellation opérationnelle à partir de l’année suivante.
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