Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Témoignage - Après deux ans à La Sapienza, il retourne en France

Photo interview MedhiPhoto interview Medhi
Écrit par Roxane Garoscio
Publié le 5 novembre 2019, mis à jour le 5 novembre 2019

Cette semaine nous avons rencontré Medhi avant son retour en France après avoir étudié deux ans à Rome à l’université de La Sapienza. Nous l’avons interrogé sur son expérience en tant qu’étudiant expatrié et sur ses ressentis de la capitale.

Lepetitjournal.com/Rome : Medhi, peux-tu te présenter ? Quelles sont les raisons de ton expatriation à Rome ?

Medhi : J’ai fait des études de STAPS puis j’ai poursuivi avec un doctorat en biologie en France, par la suite mon patron m’a proposé d’effectuer un second doctorat dans le cadre d’une thèse européenne gérer par La Sapienza. Il n’y avait pas beaucoup d’espoir que cela fonctionne mais j’ai été sélectionné. Je n’étais pas vraiment prêt à partir vivre à l’étranger, notamment à cause de mon niveau d’anglais qui était bas à l’époque, et surtout car je ne parlais pas italien. Cela fait maintenant deux ans que je suis ici et j’ai terminé de rédiger ma thèse en anglais.

Ça n’a pas été un problème de venir faire ton doctorat à Rome sans parler italien ?

En réalité non, sauf pour quelques questions administratives mais en général les italiens sont compréhensifs. La première année je me suis focalisé sur l’amélioration de mon anglais car c’était la priorité pour mon travail, puis j’ai commencé à prendre des cours d’italien. J’ai eu de la chance parce que j’ai eu une bonne professeure et c’est là que je me suis rendu compte de l’importance du rôle de l’enseignant dans l’apprentissage d’une langue. Les cours étaient davantage centrés sur des discussions et des conversations, contrairement au système français.

Comment s’est passé ton départ ?

J’étais plutôt excité parce que j’allais découvrir un nouveau laboratoire, une nouvelle ville et langue. Je n’ai pas eu de difficulté à m’installer, par exemple j’ai trouvé que c’était plus facile de se loger à Rome qu’à Paris. Je suis passé par une agence et dès la première visite j’ai trouvé mon appartement.

Comment s’est déroulé ton premier mois à Rome ?

Très bien, la première chose qui me revient c’était le beau temps alors que je suis arrivé au mois d’octobre. Je me suis rendu compte en vivant ici que le temps influence véritablement l’humeur. Sinon l’ambiance au laboratoire m’a tout de suite plu car tout le monde était sympathique et je me suis bien intégré. Au niveau administratif je n’ai pas eu de souci lors de mes démarches bien qu’elles furent un peu longues.

Quels sont les avantages de vivre ici ? Les inconvénients ?

Les avantages d’une ville comme Rome, hormis sa météo, je dirais que c’est sa proximité avec la plage et la montagne. En plus de tout ça c’est évidemment tout ce que la ville offre de part son histoire rien qu’en se promenant. Quant aux inconvénients je pense que c’est un peu chaotique parce qu’il y a un manque de respect des règles comme celles du code de la route. Le second inconvénient concerne le ramassage aléatoire des ordures et du coup l’invasion de déchets sur les trottoirs.

Reviendrais-tu vivre à Rome ou en Italie si tu avais une opportunité de travail ?

J’aimerais bien mais ça serait plus un rêve car c’est assez difficile de trouver un emploi avec ma filière à Rome, mais il y a peut-être plus d’opportunités dans d’autres villes italiennes.

Quel est ton quartier préféré à Rome? As-tu des bars à conseiller ?

Pour flâner je préfère le centre et Barberini, la rue entre Piazza Venezia et Colosseo est magnifique. En ce qui concerne les bars je conseille la Vinoteca Tempere et le Crash Wine & Vibes car contrairement à d’autres bars il y a une terrasse et des concerts.

Rome en trois mots selon toi ?

Ensoleillé, coloré et antique.

As-tu des conseils à donner à des futurs étudiants français en échange à Rome ?

Peut-être de ne pas attendre quelque chose de Rome, de ne pas avoir une idée biaisée de la vie italienne, que cela soit pour le stéréotype de la dolce vita ou au contraire une idée que tout est chaotique. Il faut vivre son séjour sans avoir d’aprioris et se faire sa propre expérience.

Est-ce que tu considères que cette expérience à l’étranger t’a apporté quelque chose ?

Oui puisque j’ai eu l’opportunité d’améliorer mon niveau d’anglais et d’apprendre l’italien, et j’ai aussi gagné en autonomie.

L’équipe du petitjournal.com de Rome lui souhaite un bon retour en France !

 

Photo profil PJ Roxane
Publié le 5 novembre 2019, mis à jour le 5 novembre 2019

Flash infos