Diego Galdino est un barde de l’amour vrai et intemporel, le porte-parole de la passion qui arrive soudainement et bouleverse toute une vie. Pour ce faire, il emploie un style à la fois pétillant, élégant et délicat.
Dès la publication de son premier roman, Le premier café du matin, ce barman de profession, né à Rome en 1971, rencontre le succès, au point que ces droits d’auteur sont rachetés par Letterbox Film Production, une société de production allemande. Depuis, ses ouvrages fascinent et sont traduits dans nombreuses langues, à savoir l’allemand, le serbe, le polonais et le bulgare. Dans son dernier livre Une Histoire extraordinaire, il dépeint au travers des cinq sens, l’histoire de Luca et Silvia, réunis par le sort ou le destin… Tandis que Luca perd la vue, Silvia est agressée sur un parking. Deux ans plus tard, les deux êtres sont réunis grâce à leur passion commune, le cinéma, tandis qu’ils sont installés l’un à côté de l’autre lors de la première d’un film d’amour. Théâtre de leur désir naissant, la Ville Éternelle devient le témoin de leur « histoire extraordinaire ».
LpjRome : Qu’est que qui vous a poussé à écrire ce roman ?
DG : Le désir de créer une histoire d’amour unique, autour de deux protagonistes qui se rencontrent, mais sans suivre le schéma « ils se détestent, sont obligés de se fréquenter avant de finalement tomber amoureux. Non. Je souhaitais une histoire où dès les premiers instants de leur rencontre, ils comprennent qu’ils sont des âmes sœurs, et qu’en tant que tel, ils n’ont pas besoin « d’échelles… » Une personne… deux personnes, qui sont ensemble depuis toujours et pour toujours…l’amour c’est ça…je voulais que ce soit clair.
LpjRome : Comment définiriez-vous votre ouvrage ?
DG : Comme une histoire extraordinaire... hors de l’ordinaire... l’ordinaire qui devient légendaire.
LpjRome : De qui vous êtes-vous inspirés pour construire vos personnages, Luca et Silvia ?
DG : Lorsque je crée des personnages, je pars toujours de la même question : que ferais-je si cela m’arrivait ? Mais pour ce qui est de Luca et Silvia, je dois avouer que ces deux avatars étaient sur mon cœur depuis un moment.
LpjRome : Quel est le rôle de Rome dans votre roman ?
DG : Rome a toujours été un personnage à part entière de ma vie. De ce fait, elle tient une place prépondérante dans la plupart de mes livres. Rome est l’unique certitude que je n’ai pas à chercher, elle est le cœur de ma place dans le monde depuis le jour de ma naissance.
LpjRome : Dans le roman, il y a beaucoup de références cinématographiques. Aimeriez-vous le transformer en scénario ?
DG : Pourquoi pas, qui sait ce que l’avenir nous réserve ! En ce moment, nous travaillons toujours à la transposition cinématographique de mon premier roman, Le premier café du matin. J’ai cédé les droits à l’une des plus grandes boîtes de productions européennes. Si cette adaptation fonctionne, il se pourrait bien qu’Une histoire extraordinaire devienne également un film. On croise les doigts !
LpjRome : Justement. Revenons un peu sur votre roman, Le Premier café du matin, si vous le voulez bien. Combien y a-t-il de vous dans le protagoniste de ce roman ?
DG : Je dirais, tout ! La vie, le bar, les clients, les familles… Je crois qu’il n’y a pas de roman plus autobiographique au monde.
LpjRome : Et en ce qui concerne le personnage de Geneviève, vous êtes-vous inspiré d’une touriste qui serait entrée dans votre bar ?
DG : Geneviève symbolise l’amour, or l’amour ne peut pas être juste un touriste de passage.
LpjRome : Qu’est-ce que l’amour pour vous ?
DG : Une chose sérieuse.
LpjRome : J’ai beaucoup aimé le glossaire rassemblant les différents types de cafés évoqués dans le livre. Pourquoi avoir fait cela ?
DG : J’ai pensé que ce serait bien de créer une sorte d’horoscope avec, à la place des signes du zodiaque, les différents types de cafés associés à la personnalité des gens des afficionados de caféine.