Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée lundi soir, le premier ministre italien a désigné les personnes non vaccinées comme étant responsables de “la majorité des problèmes” liée à la pandémie, auxquels l’Italie est confrontée.
Cette prise de parole a coïncidé avec le durcissement des règles liées au Super Green Pass, certificat italien qui ne peut être obtenu depuis le 10 janvier que si l’on est vacciné ou si l’on est remis de la Covid-19. Jusqu’au 31 mars, il sera impossible de prendre les transports en commun, d’accéder aux restaurants (intérieur et extérieur), aux hôtels, aux musées, aux piscines et aux stations de ski sans le fameux sésame.
Vacciner pour désengorger les hôpitaux
Il justifie ainsi le choix de l’obligation vaccinale pour les plus de 50 ans. Cette décision, très controversée depuis plusieurs jours, sera effective à partir du 15 février 2022, pour lutter contre l’augmentation des cas Covid et pour faire en sorte que les hôpitaux ne soient pas débordés.
Selon les statistiques, les plus de 50 ans seraient les personnes les plus à risque, souligne Mario Draghi, avant d’ajouter que les non vaccinés représentent à l’heure actuelle les deux tiers des patients Covid-19 dans les unités de soins intensifs italiennes. C’est la raison pour laquelle il a invité une nouvelle fois les Italiens non vaccinés à le faire très rapidement ; quant aux vaccinés, il les a engagés à procéder à la dose de rappel. Selon les dernières données officielles, plus de 86% des Italiens âgés de plus de 12 ans sont entièrement vaccinés.
L’école ouverte à tout prix
Enfin, il a souligné l’importance “fondamentale” du maintien des écoles ouvertes, alors que cette décision fait débat dans tout le pays. D’après le premier ministre, il serait absurde de fermer les écoles et de garder tout le reste ouvert : “on demande aux élèves de rester à la maison au lieu d’aller à l'école, puis l’après-midi ils font du sport et le soir ils vont à la pizzeria”, s’est-il exclamé.