Le Latium est moteur avec un solde d’entreprises supérieur à celui national. Dans la région, c’est la province de Rome, qui numéro un, a enregistré 2.505 nouvelles entreprises au troisième trimestre.


Croissance en vue. Après les chiffres réjouissants du deuxième trimestre 2025 – les meilleurs depuis cinq ans –, l’activité économique italienne poursuit sa lancée avec un troisième trimestre qui s’annonce tout aussi prometteur pour les entreprises.
Le Latium montre l’exemple
Entre juillet et septembre 2025, le registre des entreprises des Chambres de commerce – selon l’analyse trimestrielle Movimprese réalisée par Unioncamere et InfoCamere – a enregistré un solde positif national moyen de 16.920 entreprises, résultant de la différence entre les nouvelles inscriptions et les cessations d’activité. Ces données correspondent à un taux de croissance national de 0,29 %, contre 0,26 % enregistrés en 2024 sur la même période.
Le Latium se distingue avec un taux de croissance de 0,49 %, la meilleure performance régionale.

En Italie, le nombre d’entreprises repart à la hausse depuis la fin de la crise du Covid. Solde trimestriel depuis 2015. Source : Unioncamere-InfoCamere, Movimprese.
Rome, première province du Latium
Et parmi les provinces, Rome est en tête dans la région du Latium. La croissance trimestrielle de la province romaine atteint 0,57 %, soit un solde positif de 2.505 nouvelles entreprises au cours du troisième trimestre.
La capitale occupe la seconde place au niveau national, derrière Raguse (+0,67 %) mais devant Milan (+0,55 %).
Capitaux et artisanat sortent du lot
La tendance générale continue de refléter une croissance tirée principalement par les entreprises constituées en sociétés (qui représentent 86 % de la croissance) et celles opérant dans les secteurs des services (qui, prises ensemble, représentent 80 % de la hausse trimestrielle).
De son côté, le secteur artisanal inverse la tendance négative des années précédentes avec un solde positif de 1.888 entreprises et un taux de croissance de 0,15 % (contre 0,09 % en 2024). La croissance est portée par la construction artisanale (généralement le secteur du bâtiment ou de l’aménagement), tandis que la fabrication artisanale (production d’objets finis comme les bijoux, vêtements ou produits alimentaires) reste en recul.
Le déclin des secteurs traditionnels : l’agriculture en tête
Des difficultés persistent parmi les entreprises individuelles et celles des secteurs historiquement importants comme la fabrication, le commerce et l'agriculture.
Depuis 2010, 165.528 entreprises agricoles ont cessé leur activité, chutant à 680.938 structures.
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