L’Area Sacra de Largo Argentina sera pour la première fois accessible au public, un projet hors norme financé en partie par Bvlgari et dont les travaux débuteront à la mi-mai. Au programme, un système de passerelles surélevées, la mise en place d’éclairage LED et la création de sentiers prévus pour la visite du site, des chemins qui seront également accessibles aux personnes handicapées.
L’éclat et le prestige de Largo di Torre Argentina remis au goût au jour
L’élaboration de ce chantier comprendra plusieurs aspects, dans un premier temps la restauration des vestiges présents sur le site archéologique et leur valorisation sur le terrain. Dans un second temps, les travaux comprendront l’insertion d’éléments permettant de rendre accessible à tous les visiteurs l’exploration de la zone sacrée. La composition sera répartie en plusieurs espaces, d’une part la tour Papito qui accueillera à la fois la billetterie et une partie de l’exposition. Cette disposition sera optimisée par des allées verticales et horizontales, placées au cœur de la zone archéologique. D’autre part, les passerelles élaborées à différentes hauteurs donneront l’occasion aux visiteurs d’observer les fouilles et découvertes faites entre 1926 et 1930. En outre, le parcours sera organisé sous forme chronologique grâce à l’insertion d’une série de panneaux mettant en lumière l’évolution historique des lieux. Les touristes et visiteurs pourront aussi admirer les terres cuites encore présentes ainsi que les fragments des statues.
Un projet qui a suscité de nombreux commentaires élogieux, parmi eux celui de Maria Vittoria Marini Clarelli, la surintendante du Capitole du patrimoine culturel :
« L'accessibilité universelle des sites archéologiques est un engagement que la Surintendance du Capitole a pris avec les visiteurs et qui est heureuse de partager avec Bvlgari. À la fin de ces travaux, nous espérons que la zone sacrée de Largo Argentina, l'un des lieux clés de la continuité monumentale de Rome au fil des siècles, peut raconter à chacun son histoire extraordinaire. »
Une restauration des lieux qui donnera l’occasion à la municipalité de mettre en valeur un bijou de son patrimoine archéologique. Le Largo Argentina est par ailleurs composé de plusieurs vestiges, tous plus merveilleux les uns que les autres. On dénombre particulièrement quatre temples datés entre le IIIème et le IIème siècles avant Jésus-Christ, ces derniers abritent d’ailleurs la base en tuf de la Curie de Pompée. De plus, malgré les démolitions datant du siècle passé, l’Area Sacra conserve des ruines témoignant d’une civilisation interrompue et révolue il y a près de 2000 ans, comme c’est par exemple le cas des phases impériales des temples.
Une nouvelle collaboration entre Bvlgari et la municipalité de Rome
Les travaux ont été confiés à la société Biagioli Srl, selon leurs estimations la restructuration du lieu historique commencera à la mi-mai et aura une durée d’un an. Un site qui jusqu’alors n’avait jamais été ouvert au public, cette opportunité a été rendue possible grâce au soutien financier proposer par la maison Bvlgari. En effet, cette dernière a offert près d’un million d’euros à la ville afin de réaménager de manière ludique et instructive ce musée à ciel ouvert. En 2014 déjà, l’entreprise italienne avait proposé son soutien financier au cours du chantier de restauration de la Piazza di Spagna. Une convention dès lors renouvelée entre les deux parties, mettant en lumière l’ambition de Bvlgari de contribuer à la protection et la valorisation des bien publics italiens. Jean-Christophe Babin, le directeur de la marque italienne, s’est félicité de cette entreprise et a notamment déclaré :
« Le début des travaux pour la zone sacrée de Largo Argentina marque un nouveau moment très important dans notre collaboration toujours positive avec Roma Capitale et la Surintendance pour valoriser les trésors historiques et artistiques de la Ville Éternelle. Depuis sa mise au jour, ce joyau est visible des romains et des touristes depuis des années sans toutefois pouvoir être pleinement admiré et apprécié. Nous sommes fiers de contribuer à un projet qui rapproche ce lieu de nos yeux, nous permet de connaître son histoire et de découvrir ses détails. L'espace sacré sera enfin ramené au centre de la vie culturelle de Rome, comme il y a des siècles à l'époque républicaine. »