Des Jeux Olympiques de Paris à ceux de Milan, Joséphine, passionnée de course à pied et créatrice de contenu, décide de devenir “sa propre flamme olympique” en reliant les deux villes en courant.


Relier Paris à Milan en courant, c’est le défi que s’est fixé Joséphine Bayle - @joggeuse_ sur Instagram. Créatrice de contenu, passionnée de sport et de course à pied, à seulement 26 ans, après avoir travaillé pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, elle s’apprête à renouveler l’expérience pour les Jeux Olympiques d’hiver qui se tiendront en 2026 à Milan. “J’avais envie d’être ma propre flamme olympique et de relier la ville qui a accueilli les JO à celle qui va les accueillir en courant”, confie-t-elle au téléphone, sans s’arrêter de courir, alors que le sixième jour de son défi l’amène vers la région de Grenoble. Partie de Paris le 3 mai, elle espère rejoindre Milan d'ici le 26 ou le 27 du même mois, avec un seul objectif : parcourir les 850 kilomètres reliant les deux villes. Ce qui lui importe : “courir pour soi et pour se faire plaisir, sans chronomètre, se détacher des autres et de la montre. Et si je n’y arrive pas ce n’est pas grave, au moins j’aurai des choses à raconter. J’ai envie d’aller chercher mes limites, de tenter, de me tromper, de réessayer et d’apprendre”, explique-t-elle.
La course à pied est devenue ma nouvelle marche
“Je suis un peu hyperactive donc j’ai toujours fait du sport, j’en avais besoin pour me défouler”, précise Joséphine. Après plusieurs années de natation puis d’athlétisme, elle entre en école de commerce et arrête temporairement le sport. Deux ans d’alternance et un travail dans le milieu du conseil la convainquent de reprendre une activité physique régulière. D’abord, avec son premier marathon en 2021, par un besoin de se rendre fière, que son travail ne lui offrait pas ; puis principalement par envie et passion à partir de 2023. “La course à pied est devenue ma nouvelle marche, il y en a qui marchent pour aller d’un point A à un point B, il y en a qui prennent le métro, moi je fais tout en courant. Courir me donne confiance en moi, je me sens bien, je m’évade, j’évacue mon stress, c’est hyper sain !”, remarque-t-elle.
Des JO de Paris aux JO de Milan
L’idée de devenir sa propre flamme olympique n'apparaît à Joséphine que deux semaines avant son départ. Avide de relever le défi, elle contacte des marques avec qui elle a travaillé par le passé - Garmin et NewBalance - lesquelles acceptent de financer les aspects logistiques du projet. A propos de ses sponsors, elle précise : “je n’en ai pas beaucoup parce que je ne voulais pas que ce projet devienne un panneau publicitaire, je ne gagne pas d’argent dessus. Je suis allée chercher les marques que j’aimais le plus et auxquelles je croyais.” Heureuse d’effectuer ce défi en solitaire - “moi qui suis tout le temps entourée et qui adore les gens, être seule durant ce parcours me permet de me poser des questions, de me recentrer”, déclare-t-elle tout en soulignant l’importance de son entourage. Une amie la suit en voiture, une autre prévoit de la rejoindre, elle communique par téléphone avec ses proches tout en courant… “Peu importe le chemin, peu importe la destination, ce qui compte c’est avec qui tu le fais”, estime-t-elle.
Joséphine, l’horizon italien
“J’ai hâte d’arriver à Milan et je suis sûre que je vais y arriver parce que j’ai le mental et que pour l’instant tout va bien”, confie Joséphine. La première chose qu’elle compte faire en arrivant à Milan, ville qu’elle découvrira pour la première fois ? “Boire un spritz, manger une pizza et ne pas courir, en tout cas pour la première semaine”, conclut-elle en souriant.
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