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ITA : la nouvelle compagnie aérienne italienne remplacera Alitalia

Photo prise en plein vol d'un avion AlitaliaPhoto prise en plein vol d'un avion Alitalia
Écrit par Le Petit Journal de Rome
Publié le 19 juillet 2021, mis à jour le 19 juillet 2021

La nouvelle compagnie aérienne Italia Trasporto Aereo (ITA) remplacera la compagnie publique Alitalia et commencera à voler à partir d'octobre, a annoncé le ministre italien de l'Économie.

 

Des pourparlers entre l’Italie et la Commission européenne

Cette annonce fait suite à une percée dans les pourparlers entre l'Italie et la Commission européenne après des mois de négociations sur la manière de définir un rôle pour le nouveau transporteur et de le rendre indépendant d'Alitalia, qui se trouve toujours en grande difficulté. En effet, séparer l’ITA d’Alitalia devrait garantir qu’elle ne serait pas tenue de rembourser les milliards d'euros que l'ancien transporteur avait reçus en aides de la part de l'État (environ 1,3 milliard d’euros entre 2017 et 2019).

 

Une reprise constructive et équilibrée

 

L'ITA fait face à un démarrage difficile en raison d'une situation économique difficile causée par une baisse générale des voyages en avion en raison de la pandémie de covid-19. Le ministère de l'Économie a déclaré que les discussions avec la Commission avaient abouti à une "solution constructive et équilibrée, conforme au droit européen". Ainsi, Alitalia cessera ses activités à partir du 15 octobre prochain, jour où son successeur, ITA, deviendra pleinement opérationnel.

 

Le nouveau transporteur commencerait ses opérations avec un capital initial de 700 millions d'euros qu'il utilisera pour acheter des actifs à Alitalia, avec pour objectif d'atteindre l'équilibre d'ici le troisième trimestre 2023. ITA commencera avec la mise en service de 52 avions, pour atteindre 105 avions d'ici la fin 2025. Pour le moment ITA gardera entre 2 750 et 2 950 des 11 000 personnes employées par Alitalia. Mais le ministre italien des Transports, Enrico Giovannini, a déclaré que la nouvelle entreprise avait "des perspectives de croissance importantes", bien que les syndicats nationaux des compagnies aériennes ont qualifié les engagements de la nouvelle entreprise en matière d'emploi d' « inacceptables ».

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