

Selon le dernier rapport de l’Istat, plus d’une personne sur quatre est victime de pauvreté ou d’exclusion sociale en Italie. Des chiffres qui présentent malgré tout une amélioration par rapport à 2016.
Plus d’une personne sur quatre reste sujette à un risque de pauvreté et d’exclusions sociale en Italie. 28,9% exactement en 2017, relève l’Istat, contre 30% en 2016, soit une légère amélioration.
A noter, en Italie, le seuil de pauvreté italien est fixé à 827 euros par mois. En France, le seuil de pauvreté est de 1.026 euros par mois, engendrant un taux de pauvreté de 14%, selon l’Insee.
Les familles comprenant cinq membres ou plus restent les plus fragiles : 42.3% sont exposées au risque de pauvreté. L’Istat recense tout de même une évolution de 7% sur le revenu des plus pauvres entre 2016 et 2017.
La diminution des inégalités est également observable à Milan. Dans la capitale de la lombarde, le revenu des 20% des plus pauvres a augmenté de 7,7% pour une augmentation de 1,9% seulement du revenu des 20% des plus riches à Milan entre 2016 et 2017, relève l’Istat.
La géographie de l’Italie montre quelques inégalités dans le pays. Même s’il existe une amélioration par rapport à 2016, le Sud de la Péninsule reste toujours la partie du pays la plus exposée au risque de pauvreté et d’exclusion sociale (44.4% en 2017 contre 46.9% en 2016). Le Nord-Est de l’Italie est quant à elle, la région la moins touchée par le risque de pauvreté : 16.1 % en 2017.
