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Un Bridge #2 pour créer des synergies entre startups et grands groupes

un homme travaille sur son ordinateurun homme travaille sur son ordinateur
Écrit par CCI France Italie
Publié le 6 mai 2021, mis à jour le 21 décembre 2021

La CCI France Italie a réitéré l’organisation d’un Bridge pour favoriser les relations fécondes entre startups et grands groupes. A cette occasion, 290 matching ont été organisés.

Suite à un premier succès en novembre 2020, la CCI France Italie a organisé la deuxième édition de Le Bridge, le 29 avril dernier : un évènement destiné à créer « des opportunités concrètes et fécondes entre startups et grandes entreprises », rappelle Denis Delespaul, président de la Chambre.

Animée par son rôle d’acteur au sein de la communauté d’affaire franco-italienne, la CCI France Italie a ainsi affirmé son intention de soutenir et accompagner le changement en favorisant les synergies entre deux réalités complémentaires.

Création de synergies

Malgré ce contexte de crise, 26 Corporate et 74 startups dédiées à l’open innovation ont répondu favorablement à l’opportunité mise en place par la Chambre. Toutes se sont rencontrées lors d’une journée de tables rondes et de rendez-vous individuels virtuels B2B. Au total, 290 matching ont été minutieusement organisés sous la forme d’un speed-dating en streaming.
Un vaste panel de secteurs était représenté. Les grandes entreprises présentes œuvrent dans les transports, le luxe, la banque, le tourisme, les ressources humaines ou encore l’énergie et l’agroalimentaire, tels que Essilor, le groupe Lactalis, Leyton et le Studio Pirola.
Quelque 48 managers de ces 26 Corporate ont manifesté leur intérêt à dialoguer avec des startups innovantes, dans les domaines du Digital& Martech, Foodtech, HRTech, Fintech, Healthtech ou encore Biotech, dans l’intention de créer des partenariats réciproquement avantageux.
Et pour cause, « l’Italie a un fort potentiel », a expliqué Paola Trecarichi, présidente de la FrenchTech Milan et general manager de HiPay en Italie, en rappelant que la Péninsule est le second pays le plus compétitif dans le commerce mondial, selon l’International trade center.
En outre, la troisième économie de la zone euro compte environ 200 d’incubateurs de startups et un vivier de plus de 10.000 startups innovantes en 2020.

« L’avenir du Life Sciences est aujourd’hui »

« Pour la table ronde  de cette nouvelle édition, la CCI France Italie a voulu affronter le thème du Life Sciences, un sujet qui nous est apparu comme évident dans le contexte de la pandémie, mais surtout fondamental pour le futur proche », explique Greta Salina, responsable du pôle institutionnel, marketing et communication de la Chambre. Plus de 150 participants ont assisté aux tables rondes introductives, animées par Alessio Beverina, General partner de Panakès, société de Venture capital impliquée dans le Life Sciences.

« L’avenir du Life Sciences est aujourd’hui », annonce le premier débat. La pandémie a en effet perturbé les chaines logistiques, a engendré une crise de l’emploi, le retour de la pauvreté. Elle a bien-sûr avant tout impacté la santé : le personnel médical dont la demande a fortement augmenté, les patients et les systèmes de santé.

Aussi, « En 2020 seulement, plus de 14 milliards ont été dépensés pour développer les nouvelles technologiques, et les investissements dans le Healthcare vont croître encore », explique Frédéric Kaplan, ministre conseiller pour les affaires économiques auprès de l’ambassade de France en Italie. Et de rappeler le programme « l'UE pour la santé », en réponse à la pandémie de Covid-19. L’EU4Health, de 5,1 milliards d’euros, fournira des fonds aux pays de l’UE, aux organisations sanitaires et aux ONG.
Dans ce cadre, « l’Italie, la France et l’Allemagne, veulent lancer un nouveau partenariat pour supporter les startups et faire de la santé un vecteur du plan de relance européen », ajoute Frédéric Kaplan.

Alors que l’innovation et la digitalisation représentent l’une des priorités du Plan de relance italien (49,2 milliards), Alessandra Gelera, coordinatrice de la filière Life Sciences d’Assolombarda, insiste sur la nécessité d’investir dans les sciences de la vie, et notamment sur la télémédecine, encore à la traîne en Italie.

« La recherche n’est pas un coût mais un investissement »

Mais en Europe, « l’innovation et la recherche sont encore trop perçues comme un coût plutôt qu’une opportunité d’investissement », regrette Stéphane Broker, président d’Ipsen et du Club Santé Italie (réunissant une cinquantaine d'entreprises françaises actives dans le secteur de la santé dans la Péninsule).
Et c’est là que résident tous les défis du Life Sciences post-Covid, étayés lors d’une seconde table ronde, enrichie par les visions de Marie-George Besse, Directrice des affaires médicales de Servier et présidente de la société médicale italienne de médecine pharmaceutique (SIMeF) ; Renato Del Grosso, partenaire de G-Gravity, consacré à l’innovation, et Chiara Giovenzana, investment director de la Fondation ENEA Tech. Le fonds d’investissement vise à porter la technologie sur le marché – principalement dans le domaine Biomédical – afin d’avoir un impact sur le pays.
Des technologies qui pourraient résoudre les problématiques mises en exergue par la pandémie.

 

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