Malgré une forte hausse des exportations de 22,6% sur un an, l’Italie enregistre en janvier un déficit commercial de plus de 5 milliards d’euros. En cause, une forte hausse des importations de gaz.
En janvier 2022, l'Italie a enregistré en janvier un déficit commercial de 5,05 milliards d'euros sur un an, selon les chiffres publiés vendredi par l'Institut national des statistiques (Istat). L’année dernière, la troisième économie de la zone euro avait au contraire affiché un excédent commercial de 1,58 milliard d'euros.
Pourtant, les exportations ont enregistré une hausse importante sur un an, grimpant de 22,6%, après une augmentation de 16,2% en décembre. Mais la progression des importations a elle aussi accéléré, affichant un bond de 44,5% en un an, en raison notamment d'une forte hausse des importations de gaz. «Les achats de gaz naturel et de pétrole brut expliquent un quart de la hausse des importations sur un an», commente l'Istat.
Les secteurs concernés par l’embellie des exportations en Italie
Plusieurs secteurs ont connu une hausse considérable des exportations sur un an, parmi lesquels les produits de raffinage (+87,3%), le matériel de transport, hormis des véhicules (+57,6%), les métaux de base et produits métalliques (+27,1%), les produits pharmaceutiques, médicaux et botaniques (+25,9%), et les produits chimiques (+25,2%). Néanmoins, les ventes de voitures ont diminué (-1,7%).
Ce sont les Etats-Unis qui ont principalement contribué à la hausse des exportations (+38,8%), mais aussi le Royaume-Uni (+35,3%), l’Espagne (+34%), la Belgique (+32,2%), la France (+19%) et l’Allemagne (+18,6%). A l’inverse, les ventes vers la Chine ont diminué de 9%, et de 3,4% vers la Suisse.
L'excédent commercial de l'Italie, crucial pour une économie très dépendante des exportations, a atteint 50,4 milliards d'euros en 2021, en baisse par rapport aux 63,3 milliards enregistrés l'année précédente.
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