Édition internationale

TATOUAGE #2 - Plongée au salon du tatouage romain

Écrit par Lepetitjournal Rome
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 20 juillet 2017

En mai dernier, au Palais des Expositions de Rome, plus de 400 tatoueurs s'étaient donnés rendez-vous pour la 18ème édition de l'Expo International Tattoo. Il était possible de rencontrer quelques légendes du monde du tatouage mais aussi les nouveaux talents qui font de cet art un véritable phénomène de mode. Lepetitjournal.com était sur place. 

 

Ce n'était pas un rendez-vous pour les bélonéphobes. Le bruit des aiguilles y était bien trop important. En revanche, ce salon fait partie des événements incontournables de la scène du tatouage internationale.  De nombreux artistes sont venus du monde entier pour faire partager leur passion et leur talent pour le tattoo. Parmi eux, Tomasz Tofi Torfinski, de Saint-Pétersbourg (Russie), porte-parole du surréalisme, ou encore le californien Abey Alvarez, reconnu pour son style « latino » atypique. 

Bien entendu, les tatoueurs italiens étaient massivement représentés. On pouvait y trouver Alex De Pase, Marco Manzo ou Paolo Sellani, qui a notamment tatoué plusieurs joueurs de l'équipe de l'AS Roma comme Juan Iturbe ou le capitaine Daniele De Rossi.

 

Bref, un plateau de renommée mondiale s'est donc réuni pour le plus grand plaisir du public romain. Et il y en avait pour tous les goûts : réaliste, ornemental, japonais, old school, new school, humanoide, tribal, calligraphie... Le tatouage s'est désormais démocratisé : à chaque stand son style particulier.

 

Trois jours durant lesquelles il était possible de se faire tatouer par les meilleurs artistes mondiaux devant les yeux ébahis des spectateurs présents durant l'exposition. Une aubaine, même si l'attente pouvait parfois être très longue. Mais pour beaucoup, cela valait la peine d'attendre. 

 

D'un côté, le tatouage n'est pas qu'un simple dessin éphémère. C'est une véritable ?uvre d'art que l'on conserve à vie. Car il ne faut pas oublier que le tatouage est avant tout un art. Certes, à voir le visage de certain(es), l'après-midi ne fut pas une partie de plaisir. Mais qu'importe, le résultat apporte majoritairement satisfaction au client, fier de pouvoir exhiber sa nouvelle ?uvre. Puis, comme le dit l'adage, il faut souffrir pour être beau. 

crédit photo : Anne Rémond

Retrouvez notre premier article de la série : 

TATOUAGE #1 - Un phénomène de société en Italie

Valentin Basso (lepetitjournal.com de Rome) - Vendredi 21 juillet 2017.

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Publié le 20 juillet 2017, mis à jour le 20 juillet 2017
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