La G20 Innovation League qui se déroulait pour la première fois vient de s’achever. Un événement particulier, organisé dans le cadre de la présidence Italienne du G20 et qui a rassemblé 100 startups de 22 pays, plus d'une centaine de capital-risqueurs et de grandes entreprises internationales. Parmi les dix lauréats, une start-up française et une italienne ont remporté un prix.
Promu par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le ministère de l'Innovation technologique et de la Transition numérique et le ministère du Développement économique, le projet de la G20 Innovation League a fortement été encouragé par la présidence italienne au G20.
Conçu pour perdurer et devenir une référence en matière d'innovation, sa particularité est d'avoir réuni non seulement les startups les plus prometteuses des pays du G20, mais aussi des institutions et des fonds d'investissement favorisant la création de collaborations et de nouveaux projets d'affaires pour répondre aux nouveaux défis dans une logique de coopération internationale en matière d’innovation pendant l'événement lui-même qui s’est tenu à Sorrente les 9 et 10 octobre dernier.
Les startups, appelées à présenter leurs projets et à proposer des solutions technologiques, devaient répondre à un des cinq défis pour redéfinir l’avenir: les technologies propres (dites Cleantech), le potentiel et les risques de l'intelligence artificielle (IA), l'utilisation efficace de l'internet des objets (IoT & Wearables), les villes intelligentes (Smart Cities & Mobility) et l'avenir des soins de santé.
Parmi les 10 startups primées, une française et une italienne
Parmi les nombreuses idées innovantes au potentiel infini présentées lors du concours, le jury a retenu dix startups qui auront l'impact le plus important sur l'avenir de la planète. Deux jeunes entreprises ont été récompensées pour chaque catégorie. Parmi elles, deux indonésiennes (Ruangguru dans la catégorie IA et Nalagenetics dans la catégorie santé), deux russes (Biomicrogels Group dans la catégorie Cleantech et Ntechlab dans la catégorie IA), une britannique (Act Balde Ltd dans la catégorie Cleantech), une néerlandaise (Dott dans la catégorie Smart Cities & Mobility), une chinoise (Sansure Biotech dans la catégorie santé), une canadienne (Poka dans la catégorie IoT & Wearables) ont remporté le prix ainsi qu’une startup Française (Virtuo Technologies dans la catégorie Smart Cities & Mobility) et une autre italienne (Zerynth dans la catégorie IoT et Wearables).
Confirmant le potentiel d'innovation de l'économie du partage dans le monde du transport, Virtuo Technologies (France) se concentre sur les déplacements en dehors des centres urbains selon la même idée de mobilité partagée. Déjà présente dans quatre pays et vingt villes, l'entreprise française promet une solution concrète pour sortir sans le fardeau de devoir posséder une voiture.
Parmi les participants italiens, l’entreprise Zerynth a été récompensée dans la catégorie IoT et Wearables grâce à sa plateforme IoT capable d'accélérer la transformation numérique des entreprises. Il s'agit d'un écosystème d'outils matériels-logiciels (qui peuvent être intégrés aux technologies informatiques existantes) qui permettent par exemple de surveiller la consommation d'énergie, la maintenance prédictive et le rétrofit des machines industrielles pour optimiser les processus industriels.
Cette première édition s’est conclue en présence du ministère indonésien des communications et de l'informatique Semuel A. Pengerapan, l’Indonésie assurant la prochaine présidence tournante du G20 ainsi que l’édition 2022 de la Ligue de l'innovation du G20.