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Profonde récession en vue pour l’UE, surtout pour l’Italie

Commission européenne ItalieCommission européenne Italie
Commons wikimedia @Fred Romero
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 6 mai 2020, mis à jour le 6 mai 2020

Les prévisions économiques de la Commission européenne annoncent une récession pour l’ensemble de la zone euro, plus profonde encore pour l’Italie. Un rebond, variable selon les pays, est toutefois attendu en 2021.

L’Italie est « en profonde récession » avec une chute attendue de son PIB de 9,5% en 2020, selon les prévisions semestrielles de la Commission européenne. Seule la Grèce devrait faire face à une situation encore plus difficile, avec une baisse attendue de 9,7%, alors que la moyenne dans la zone euro signera une récession de 7,7%. La France quant à elle, enregistrera une baisse de 8,2%, l’Allemagne devrait s’en sortir avec une baisse de 6,5%.

Certains pays parviendront plus rapidement que d’autres à sortir de la crise, prévient Paolo Gentiloni, commissaire UE à l’Economie.
L’Italie peut s’attendre à un rebond de 6,5% en 2021, deux décimales de plus que la moyenne de la zone euro prévue à 6,3%. Mais moins que la France qui devrait enregistrer un rebond de 7,4% et l’Allemagne de 7%.
Plus inquiétante encore, l’ampleur de la dette qui devrait passer de 134,8% en 2019 à 159% en 2020, pour s’améliorer légèrement en 2021 à 153,5%. En moyenne, la dette de la zone euro sera de 102,7%, contre 86% en 2019. Sept pays de la zone euro auront une dette supérieure à 100% du PIB, contre trois aujourd’hui.

Selon les analystes de Bruxelles, la croissance commencera à partir du deuxième trimestre, à l’issue du ralentissement du confinement. Bien entendu, les prévisions s’appuient sur un contrôle de la pandémie. La situation reste incertaine : « la reprise économique de chaque Etat membre dépendra non seulement de l’évolution de la pandémie dans le pays, mais aussi de la structure de son économie et de sa capacité à répondre avec des politiques de stabilisation », écrit la Commission européenne.

Selon les calculs de Bruxelles, seuls l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie et la Pologne parviendront à rapporter leur activité économique au niveau de 2019, avant la crise.

 

lepetitjournal.com Milan
Publié le 6 mai 2020, mis à jour le 6 mai 2020

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