Bonnes nouvelles pour l'industrie agroalimentaire italienne. Le secteur n'a jamais autant recruté, et ne s'est jamais aussi bien exporté à l'étranger. Explications.
Nouvelle hausse record pour l'exportation de la gastronomie Made in Italy. C'est ce qui ressort du rapport « La valeur de la filière alimentaire italienne » de Coldiretti et Filiera Italia présenté à l'occasion du Tuttofood qui s’est conclu ce jeudi, par le président du Censis Giuseppe De Rita avec la présence, entre autres, du premier ministre Giuseppe Conte et du président de la première association agricole Coldiretti, Ettore Prandini.
Sur l'année 2018, la valeur des exportations agroalimentaires a atteint 41,8 milliards d'euros, soit 47,8% de plus qu'en 2008. Une hausse qui s'explique par une escalade d'intérêts au niveau international pour le Made in Italy.
Cette plus-value pourrait être encore améliorée si la sécurité autour du label « Made in Italy » était renforcée. Aujourd'hui encore, explique Ettore Prandini, des entreprises internationales, non liées à la Péninsule, estampillent leurs produits du drapeau italien, de sonorités italiennes ou s'approprient des recettes italiennes. Un danger pour l'authenticité du patrimoine culinaire italien, qui porte même un nom, l'agropiratage.
Un secteur qui emploie
Autre chiffre clé, le nombre d'emplois générés par la gastronomie Made in Italy. En cinq ans, il a augmenté de 33,3%, passant de 980.000 emplois à 1,3 million. Cela grâce à la capacité du secteur alimentaire à « répondre à la nouvelle demande mondiale de produits italiens, avec une offre authentique et de haute qualité », soutient Ettore Prandini.
Au total, l'industrie agro-alimentaire italienne représente 205 milliards d'euros, soit 12% du PIB national. Des chiffres encourageant pour le pays. « Nous nous concentrons sur l'élaboration et la poursuite de certaines stratégies qui devraient relancer notre pays et l'un des piliers sur lesquels nous devons nous concentrer est l'industrie alimentaire », commente le président de l’institut italien de recherche socioéconomique (Censis), Giuseppe de Rita.
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