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Eurostat : travailleurs italiens, les premiers à la retraite en Europe

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pixabay
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 15 octobre 2018, mis à jour le 16 octobre 2018

Selon Eurostat, en 2017, un Italien âgé de 15 ans pouvait espérer avoir une vie active de 31,6 ans, contre 36 ans en moyenne en Europe. Des chiffres publiés alors que le système de retraite en Italie est rediscuté, sur fonds de polémique.

Alors que l’Italie est en pleine polémique sur les retraites, liée aux tensions entre Tito Boeri, président de l’INPS et le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, l’office de statistiques de l’Union européenne publie son baromètre annuel sur la durée de vie active moyenne des Européens. Et il apparaît que c’est en Italie que les travailleurs ont la vie active la plus courte de l’UE. En 2017, un jeune âgé de 15 ans pouvait espérer avoir une vie active de 31,6 ans à partir du moment où il commencera à travailler.


A titre comparatif, les Suédois sont ceux ayant « l’espérance de vie professionnelle » la plus longue des pays de l’Union européenne avec 41,7 ans. En dehors de la zone UE, c’est l’Islande qui prend la première place du podium : un jeune islandais de 15 ans peut espérer travailler 47 ans avant de pouvoir prendre sa retraite. Quant aux Français : 35,2 ans, soit légèrement moins de la moyenne européenne. En dehors de l’Union européenne, la Turquie prend la fin du classement en se situant derrière l’Italie, avec une durée de vie active qui plafonne à 29 ans.

Pour arriver à de telles statistiques, l’étude combine des données démographiques et économiques (taux de population active). Le paramètre des 15 ans ne se réfère donc pas à l’âge auquel la personne commence à travailler, mais il a été choisi par l’Eurostat pour uniformiser la confrontation des 36 pays à l’étude.

 

Retraites : la polémique en Italie


Ces données se voient publiées alors que Tito Boeri, président de l’INPS (Institut National de la Prévoyance Sociale), à la suite de son audition à la Commission Travail de la Chambre des députés la semaine dernière, a affirmé que l’introduction du quota 100 inséré dans la manœuvre économique par le gouvernement et la fin de l’ajustement de l’âge de départ à la retraite à l’espérance de vie, produiront une aggravation de 100 milliards de la dette relative aux retraites. Une affirmation qui n’a pas manqué d’engendrer le mécontentement du ministre Matteo Salvini qui a fait de l’abolition de la loi Fornero (relative au système des retraites) l’un des piliers de sa campagne électorale.

 

lepetitjournal.com Milan
Publié le 15 octobre 2018, mis à jour le 16 octobre 2018

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