Résultant il y a peu encore comme l’un des moteurs de l’Europe, à égalité avec la Bavière et l’Ile-de-France, la Lombardie n’atteint pas la moyenne européenne, selon l’édition 2019 de l’Indice de compétitivité régional publié la semaine dernière par la Commission européenne.
Mis à jour tous les trois ans, l’Indice de compétitivité des régions européennes, mesure la qualité des institutions, la stabilité macroéconomique du pays, les infrastructures, la santé, le système éducatif, ou encore la capacité d’innovation, avec au total 74 indicateurs. Et cette année, selon le dernier rapport publié la semaine dernière par la Commission européenne, aucune région italienne ne figure avec un indice général positif, c’est-à-dire supérieur à la moyenne européenne.
La Lombardie, indiquée comme l’un des « moteurs de l’Europe » dans l’édition précédente, à égalité avec la Bavière et l’Ile-de-France », obtient cette fois un indice négatif équivalent à -0,7. Par rapport à la moyenne européenne, elle affiche notamment un retard dans les indicateurs : qualité des institutions, stabilité macroéconomique nationale, éducation de base, éducation supérieure et formation permanente. Elle fait en revanche bien mieux en matière de santé.
La Lombardie reste malgré tout la région la plus compétitive d’Italie.
Le Latium affiche un indice de -0,18, le Piémont -0,24 et la Sicile de -1,09.
En France, la région Ile-de-France reste largement dans le positif, avec un indice de 0,84.
Avec ce rapport, la Commission européenne entend donner aux autorités locales et nationales un instrument pour évaluer et oriente le développement dans le temps, en se confrontant à d’autres régions de l’Union européenne.