Législatives 2024 - Nora Courmontagne (R!) : "le rôle de députée comme un porte-voix"

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis Nora Courmontagne, Française établie à Buenos Aires en Argentine depuis près de 6 ans avec ma famille. Je suis née et j’ai grandi, baignée par les valeurs du gaullisme, au mont Valèrien à Suresnes, dans la région ouest de Paris.

Docteure en économie, je travaille actuellement dans le financement de l’innovation aussi bien pour les PME PMI que les établissements publics. Après avoir travaillé à l’international dans le développement et l’environnement pour divers organisations gouvernementaux telles que l’ADEME, la Banque mondiale et l’AFD.

 

Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Mon engagement au sein de Reconquête ! date de plusieurs années et ne faiblit pas au vu de la situation de la France. L’union des droites a toujours fait partie de l’ADN de Reconquête et la dissolution du 9 juin 2024 a été une opportunité historique pour la mettre en œuvre.

Confiante et convaincue des valeurs défendues par Reconquête, j’ai accepté de me présenter aux prochaines élections législatives afin non seulement de défendre ces valeurs mais aussi pour développer une proximité avec mes compatriotes français établis en Amérique latine et Caraïbes. J’ai à cœur de défendre leurs intérêts au sein de la représentation nationale, qu’il s’agisse de la dématérialisation du passeport, l’aménagement des horaires des consulats, la création d’une chambre des métiers et de l’artisanat à l’international, le statut et le développement des entrepreneurs français de l’étranger.

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

La 2ème circonscription des Français établis hors de France, est très vaste puisqu’elle regroupe 33 pays du Mexique jusqu’à la Patagonie en passant par les Caraïbes. J’ai déjà eu l’occasion de me rendre dans de nombreux pays tels que l’Uruguay, le Chili, Costa Rica, Mexique, République dominicaine, etc. A Buenos Aires, je suis impliquée dans la vie associative au sein du Lycée français et pour la défense de la langue française.

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?

Dès notre arrivée à Buenos Aires, comme tous les Français de l’étranger, nous avons été confrontés aux démarches pour une installation à l’étranger. De plus, en tant que professionnelles libérale privée et économiste, je suis très sensible aux enjeux et aux difficultés des entrepreneurs français à l’étranger, qu’elle soit leur taille et leur secteur d’activité.

Au lycée français je suis impliquée dans une association de parents d’élèves. Et de manière générale le tissu associatif offre un lien précieux de proximité entre Français de l’étranger afin de partager notre culture française et défendre nos intérêts et celui de nos enfants.

 

Comment voyez-vous le mandat de députée ?

En premier lieu, je vois le rôle du député comme un porte-voix des intérêts des Français établis en Amérique Latine et dans les Caraïbes au sein de l’Assemblée nationale.

Pour ce faire, la première qualité et action est l’écoute des préoccupations des Français dans les quatre coins de notre circonscription, laquelle est pour le moins très étendue et diversifiée.  Je me déplacerai sur le territoire pour cela.

En second lieu, je porterai haut et fort, dans un souci d’efficacité, nos propositions afin d’améliorer le bien-être de tous les Français de notre circonscription et de leur famille.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?

Les défis auxquels sont confrontés les Français dans la 2ème circonscription portent sur leurs préoccupations du quotidien sur le territoire sud-américain :  démarches administratives avec le consulat parfois compliquées au vu du vaste territoire de la circonscription avec 33 pays, lycées français à l’étranger dont la hausse des frais d’écolage rend de plus en plus difficile l’inscription d’élèves français, par exemple.

Mais aussi sur leurs préoccupations du devenir de la France et donc sur leur lien avec la France qui se matérialise par exemple par la fiscalité des Français de l’étranger pour leurs biens immobiliers ou leurs retraites.

Ce lien entre les Français de l’étranger et la France est aussi présent avec les entrepreneurs français installés dans notre circonscription qui, malgré leur statut local sont de véritables de faire valoir de la France par leur savoir faire ou leur technologie française.

Procurer à ces entrepreneurs non seulement un statut EFE mais aussi des moyens via une plateforme d’échanges et de financement est un défi que je m’attacherai à relever.

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Notre campagne s’organise avec les contraintes de temps qui s’imposent à nous, et en cela elle est réduite dans le temps et donc très intense. Dans chaque pays de la circonscription nous avons des représentants et des militants dynamiques avec lesquels nous travaillons.

Nous comptons sur la presse et les réseaux pour diffuser nos idées.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élue ?

Les axes de travail que je souhaite privilégier et mener à bien portent sur la question des lycées français dans toute leurs dimensions, le bien être des élèves, le climat scolaire, le lien avec parcours sup et la qualité de l’enseignement en collaboration avec Parents Vigilants, et aussi le bien être des enseignants et enfin, l’organisation et le financement de l’institution en lien avec ses ministères de tutelle et l’AEFE.

Le deuxième axe porte sur la reconnaissance des entrepreneurs français de l’étranger EFE comme vecteur d’influence et de rayonnement de la France à l’étranger : la question du statut juridique français et aussi les conditions de leur prospérité via la création et le développement d’une plateforme digitale d’échanges et de financement.

Le troisième porte sur les préoccupations quotidiennes des Français de l’étranger telles que l’accès au consulat pour les démarches administratives (passeport, procurations de vote, tournées consulaires,  ….). Leurs droits en France en tant que Français de l’étranger tels que la fiscalité, la protection sociale et les comptes bancaires en France des résidents ou non-résidents.

Enfin le quatrième axe est celui de défendre les intérêts de la France selon nos valeurs sur tous les sujets qui seront débattus à l’Assemblée nationale. L’intégrité de la France est plus que jamais menacée par l’islamo-gauchisme et l’ex-majorité présidentielle qui s’évertuent à détruire notre belle France au niveau économique, social et sociétal.

Reconquête! combat depuis sa création cette décadence infernale selon un discours de vérité et d’Union des droites.

Aujourd’hui, cette élection législative au vu des enjeux cruciaux pour la France, nous met à la croisée des chemins, c’est pourquoi il s’avère non seulement fondamental de voter mais surtout de voter pour Reconquête.