Le Corps en mouvement, regards croisés d'artistes et athlètes au Petit Palais

 

 

Relier l’art et le sport au cœur du Petit Palais à Paris. Telle est l’ambition de l’exposition Le Corps en mouvement, proposée du 15 mai au 17 novembre 2024. Mais, bien plus qu’un événement éphémère, l’exposition - gratuite - présente deux grandes originalités…

 

 

 

 

50 oeuvres choisies au coeur des collections permanentes 

Première originalité, l’exposition “ou plutôt un parcours” précise Annick Lemoine, directrice du Petit Palais et commissaire générale -  mélange des œuvres soigneusement sélectionnées et les collections permanentes du Petit Palais. Ainsi, la sculpture du Botteleur (1886) de Jacques Perrin se mélange aux autres nus figés. Plus loin, le tableau de la Bicyclette au Vésinet (1903) de Léon-François Comerre fait écho aux femmes artistes du XIXème siècle, souvent éloignées de la pratique de l’art et de la sculpture, réputée virile et salissante. Plus loin encore, la terre cuite patinée Les Trois Grâces de Jean-Baptiste Carpeaux (1874) se mélangent à d’autres œuvres en mouvement et derrière une vitre. La moitié de ces 50 œuvres - allant de l’antiquité jusqu’au début du XXème siècle - sont spécialement sorties des réserves pour l’occasion. Que le visiteur se rassure, des pastilles et un code couleurs (vives) sont installés pour présenter le parcours Le Corps en mouvement, répartis en 8 sections : Origine des Jeux, Corps héroïque, Corps dessiné, Corps en suspens, Sculpter le corps, En selle,! Le Corps en Jeux, le Sport en vogue. 

 

 

 

 

Un parcours artistique…et sportif 

L’autre grande particularité de l'événement, c’est le regard croisé de grands athlètes et sportifs de haut niveau, facilité par le partenaire BPCE. Ces “arthlètes” ont accepté de venir à l’exposition Le Corps en Mouvement et choisir une œuvre bien spécifique qui les ont marqué ou créé une émotion. 

 

Ces vases étaient remis aux victorieux de JO 1924. Je me suis imaginée dans cette émotion, à l’approche de ma participation aux JO 2024.

 

C’est le cas de Charline Picon, véliplanchiste française, médaillée d'or aux Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro puis d'argent aux Jeux olympiques d'été de 2020 à Tokyo. Le jeune athlète a choisi des vases d'Emile Bracquemond et Octave Guillonnet. Elle raconte : “Lorsque l’on m’a proposé de choisir une œuvre, je dois admettre que je n’étais pas très à l’aise. C’est une sortie de zone de confort, l’art ne faisait pas partie de mon quotidien. Lorsque j’ai vu ces vases, j’ai été surprise de ressentir une vraie émotion. Le corps est un bon témoin de ce que l’on peut vivre. Ces vases étaient remis aux victorieux de JO 1924. Je me suis imaginée dans cette émotion, à l’approche de ma participation aux JO 2024. j’ai envie de les prendre dans les bras mais on ne m’a pas laissé faire !"

 

 

 

 

Pour mieux comprendre le choix d’athlètes de haut niveau comme Gaëtan Carlot (para-escrime), Léopold Cavalière (basket), Maurilou Maurel (para-badminton), Romain Valadier-Picard ou Blandine Pont (judo) pour ne citer qu’eux , une scénographie olympique est mise en place, composée du code couleur évoqué précédemment mais aussi de vidéos de sportifs intégrées dans des mobiliers écran ou placées derrière des cadres. 

 

 

 

 

“Olympisme, une histoire du monde”, l’immersion fascinante des Jeux et leurs enjeux

 

 

 

 

Les musées et sites de la Ville de Paris sont pleinement engagés pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Le 14 juillet, au cœur le Petit Palais recevra d’ailleurs une invitée de choix…la flamme olympique. 

 

 

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Accès métro ligne 1 et 9 : "Franklin Roosevelt", ligne 12,14,8 : "Madeleine" , ligne 13 "Champs Elysées Clémenceau" 

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