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Prix du Public : votez pour votre candidat préféré des Trophées Etats-Unis 2024

Votez pour votre candidat préféré, qui se verra attribuer le Prix du Public de la 2e édition des Trophées des Français des Etats-Unis, parrainé par la Banque Transatlantique, parmi les 9 finalistes : Anne-Lorraine Bahi, Gautier Coiffard, Caroline Fontanieu, Arthur Genre, Yvonnick Prene, Laurent Rouzaire, David Serero, Chantal Westby et Lucien Zayan. 

prix public des Trophées des Français des États Unis 2024prix public des Trophées des Français des États Unis 2024
Écrit par Banque Transatlantique
Publié le 8 septembre 2024, mis à jour le 9 septembre 2024

 

Evoluant dans des secteurs professionnels différents, ils se ressemblent pourtant sur un point : tous ont eu un parcours extraordinaire et accompli aux Etats-Unis. N’attendez plus pour donner à votre favori la reconnaissance qu’il mérite. Votez dès maintenant et ce jusqu’au lundi 16 septembre (midi heure française). Ils ont besoin de votre vote ! Découvrez leurs profils ci-dessous. 

 

 

 

Pour voter en version mobile, cliquez ici

Anne-Lorraine Bahi, Fondatrice de Harmony Dance Center et PIAFF (San Francisco)

Anne-Lorraine Bahi a passé la majorité de sa vie hors de France, expatriée à Madagascar, au Sénégal et aux Etats-Unis. Un doctorat en mathématiques et une formation de danseuse, elle décide avec son mari, en 1997, de poser ses valises aux Etats-Unis. Elle s’engage dans le volontariat et partage chaque jour sa passion pour la danse et le fitness, tout en se familiarisant avec la culture américaine. Anne-Lorraine Bahi reprend une école de danse dans la Silicon Valley en 2004 Harmony Dance Center qui a célébré ses 20 ans. Elle y transmet sa passion tout en aidant les élèves à développer leur estime de soi à travers l'expression créative.

Son engagement envers la culture francophone est puissant et la pousse à produire des spectacles mais aussi à promouvoir des artistes comme Gad Elmaleh, Kev Adams et Anne Roumanoff. “Ces spectacles sont aussi l’occasion d'offrir au public francophone ou francophile l’opportunité d’assister à des évènements plus intimes et d’échanger avec les artistes, tout en mettant en valeur des talents locaux en première partie.”, souligne-t-elle en évoquant aussi le Festival Artmosphère - Festival des Arts Francophones à San Francisco - qu’elle a créé en mars 2024, ou encore le PIAFF Comedy Festival qui a lieu en novembre. Le spectacle oui, mais surtout la danse : en 20 ans, elle produit des scènes avec plus de 7,000 danseurs âgés de 2 à 77 ans, une immense fierté.

Avec un parcours atypique et diversifié, qui inclut des expériences de danse, d’entrepreneuriat et de spectacles, et malgré des défis, Anne-Lorraine Bahi est plus que jamais engagée pour promouvoir la culture française aux Etats-Unis, encourageant la diversité et l'inclusion, facilitant les échanges culturels tout en maintenant un lien fort entre les expatriés et leur culture d'origine.

 

Gautier Coiffard, Co-fondateur L’appartement 4F (New York)

Tout commence fin 2019 dans un deux pièces de Cobble Hill, à Brooklyn. Gautier Coiffard, arrivé à New York en 2012 en tant qu’ingénieur, s’entraîne à faire son pain puis ses croissants chez lui, dans le fameux appartement 4F, en s’aidant de tutoriels. C’est sa compagne Ashley, originaire de Long Island, qui a l’idée de vendre les viennoiseries sur les réseaux sociaux. « On a fait quelques ventes en février 2020, puis le Covid est arrivé ». Comme beaucoup, Gautier profite de la pandémie pour perfectionner ses talents de boulanger. En juin 2020, les ventes reprennent sur Instagram. Ashley contacte une influenceuse pour lui faire goûter les croissants et en faire une publication. Très vite, tout s’emballe, les commandes affluent, à tel point que l’apprenti boulanger a du mal à suivre le rythme depuis la cuisine de son petit appartement. « On ne pensait pas que ça marcherait aussi bien. Au départ, c’était juste pour financer notre mariage. On s’était dit que si ça pouvait payer les fleurs, ce serait déjà ça ».

En mars 2021, alors que Gautier et Ashley songent à louer une cuisine commerciale pour augmenter leur production, un ami qui travaille dans la finance leur conseille d’ouvrir une boutique. Par quelque hasard de la vie, la Brooklyn Heights Association les contacte alors et leur propose d’installer leur boulangerie sur Montague Street, la rue principale du quartier. Ils visitent un local qui leur plait, au 115 Montague Street. Pour payer le loyer, Ashley et Gautier lèvent des fonds en montant une campagne Kickstarter (ils lancent alors leurs mini-croissants céréales, qui deviennent une obsession sur TikTok), font des prêts et investissent même l’argent prévu pour leur mariage…

 

Gautier Coiffard, propriétaire de L’Appartement 4F : une success story 2.0

 

Grâce aux nombreux articles et reportages consacrés aux mini-croissants, Impossible de passer à côté du phénomène L’Appartement 4F : la queue interminable le jour de l’ouverture, en mai 2022, est annonciatrice du succès que connaît aujourd’hui encore la boulangerie. Pour goûter aux croissants les plus célèbres de Brooklyn, il faut se lever tôt, surtout le week-end !

En septembre 2023, L’Appartement 4F se dote d’un bar à vin, ouvert uniquement le soir du jeudi au samedi. « C’est un autre business, ça a été long à mettre en place, explique le Français qui aime les défis. On est limités en termes d’espace et c’est une équipe différente. Mais ça marche bien ». Et l’histoire ne s’arrête pas là, puisque Gautier et Ashley viennent tout juste de signer le bail d’un second local, à Manhattan cette fois-ci. « On s’est toujours dit que si on ouvrait une boutique à Manhattan, le West Village serait une bonne idée. Lorsqu’on faisait des livraisons pendant le Covid, on avait beaucoup de clients dans ce quartier ». Une boutique dont l’ouverture est prévue cet automne, qui comprendra moins de tables et sera axée sur le take-out, avec des fenêtres permettant de commander de l’extérieur.

 

Caroline Fontanieu, Directrice opérationnel du label ECM, Universal Music Group (New York)

À 16 ans, une écoute de Keith Jarrett bouleverse la vie de Caroline Fontanieu et lui fait découvrir le jazz. Fascinée, la jeune femme décide de se consacrer à cette musique, non pas en tant que musicienne, mais membre de l’industrie. Après 8 ans en France, en poste au sein de la première radio de jazz française ainsi que dans un célèbre club et festival de jazz, elle choisit de tenter sa chance à New York, “la capitale mondiale du swing”.

Les débuts à New York sont marqués par une année difficile, rythmée par de petits emplois alimentaires… “mais cette ville respire tant le jazz que je savais que j'étais à ma place.” confie-t-elle. Sa carrière prend véritablement son envol lorsqu'elle devient directrice marketing du plus mythique des clubs de jazz de la ville, puis dirige un label indépendant qui lui permet de remporter un Grammy Award. Aujourd'hui, la Française a fait sa place puisqu’elle dirige les opérations américaines du légendaire label ECM, celui de Keith Jarrett, l'artiste qui l’a inspirée à ses débuts…

 

 

 

Caroline Fontanieu a plus d’une note sur sa partition. En janvier 2021, elle lance ECM podcast écouté par plus de 20.000 auditeurs par épisode et travaille sur un programme musical pour accompagner les patients atteints d'Alzheimer dans un hôpital de Brooklyn. En 2019, elle fonde l'événement jazz "Music for Human Rights" pour soutenir l'ACLU, et en 2020, elle crée le festival en ligne "Rise Up Brooklyn!" en soutien au mouvement Black Lives Matter. “Je suis fière de pouvoir partager ma passion avec le plus grand nombre à travers mes projets, tout en utilisant cette énergie pour m’engager socialement.”

 

Arthur Genre, journaliste (New York)

“Depuis 2016, je crée des vidéos sur YouTube parlant de culture et d’histoire américaine. L’histoire de New York, l’histoire de Donald Trump, le football américain ou encore la guerre d’indépendance, toutes ces vidéos ont été produites en parallèle de ma vie lycéenne, dans le seul but d’en apprendre plus sur les États-Unis, pays m’ayant toujours fasciné. À cette époque, je n’imaginais pas que cela deviendrait un métier.”, explique Arthur Genre.

L’aventure américaine commence finalement en 2018 dans une petite ville de l’État de New York appelée New Paltz, principalement connue pour accueillir l’une des branches de l’Université d’État de New York (SUNY). C’est ici, à moins de deux heures de New York, que le jeune Français fait sa troisième année de licence LLCE dans le cadre d’un programme d’échange.

 

 

Ses études terminées, Arthur rentre en France en janvier 2020 après un stage d’un an chez Disney World, en Floride. Il se promet alors de trouver un moyen de revenir rapidement aux États-Unis, mais la pandémie de Covid, qui entraîne la fermeture des frontières américaines, complique les démarches et rend la délivrance de nouveaux visas quasiment impossible. En France, Arthur postule chez Quotidien, l’émission de Yann Barthès. À force de persévérance, il obtient un poste de journaliste sur l’une des rubriques de l’émission. « Je n’ai pas de diplôme de journaliste, explique-t-il, mais grâce à mes vidéos, j’avais un portfolio ». Pour Quotidien, qui rassemble chaque soir plus d’un million de téléspectateurs, Arthur participe à la production de plus de 300 chroniques, avant de passer de l’autre côté et de devenir chroniqueur sur le plateau pendant quelques mois. « Puis ma chronique a été annulée suite à de nombreux changements dans l’émission, raconte-t-il. Ils m’ont proposé une autre place, mais c’était le moment de partir ».

 

Arthur Genre : le journaliste français qui croque la grosse pomme

Fort de cette expérience à la télévision, Arthur effectue les démarches nécessaires à l’obtention d’un visa de journaliste pour les États-Unis. Son visa en poche, il s’envole pour New York. Ce changement de décor et de vie lui offre l’occasion de se consacrer entièrement à sa chaîne Youtube, sur laquelle il publie ses documentaires au sujet de l’histoire et de la culture américaine. Une soixantaine de vidéos et 12 millions de vues plus tard, il commence à vivre de cette activité. “Lors de mon arrivée aux États-Unis, ma chaîne YouTube était suivie par environ 85.000 personnes. Ce chiffre a été doublé depuis, avec certains contenus ayant dépassé un million de vues. En dehors de mon travail sur YouTube, j’interview également des francophones aux États-Unis pour un podcast, m’ayant permis de rencontrer des tas de personnes fascinantes, comme des diplomates, des entrepreneurs, ou des étudiants vivant leur rêve américain, toujours dans le but de mieux comprendre les États-Unis à travers des récits variés, pour promouvoir la diversité et la richesse de ce pays.”, souligne le jeune journaliste.

 

Yvonnick Prene, Fondateur la New York Harmonica School (New York)

En région parisienne où il a grandi, Yvonnick Prene découvre l'harmonica à l'âge de 8 ans, inspiré par le blues. Ce petit instrument devient rapidement sa passion et guide sa carrière. Après une formation musicale au Conservatoire municipal de Massy, et des études en musicologie à la Sorbonne, il décide de se plonger pleinement dans l’univers du jazz et s’installe à New York grâce à un programme d’échange.

 

 

Si les premières années sont difficiles pour se faire un nom, le jeune Français commence à se produire dans de grands clubs de jazz comme le Blue Note, le Birdland, et Smalls, aux côtés de grands noms du jazz tels que Geoffrey Keezer, Peter Bernstein et Pasqualle Grasson. Son ambition ? faire de l'harmonica un instrument de jazz à part entière, au même titre que le saxophone ou la trompette.

En 2012, Yvonnick Prene fonde la New York Harmonica School à Times Square. A plus de 1.000 élèves depuis sa création, il enseigne la musique dans des cours collectifs et organise des récitals. Au-delà de la fierté d’avoir contribué à faire évoluer la perception de l'harmonica dans le monde du jazz, le Français est fier de prouver que l’on peut vivre de ses rêves : “C'est un message que je tiens à transmettre, surtout aux jeunes musiciens et aux artistes émergents : avec détermination, créativité et un amour profond pour son art, il est possible de transformer sa passion en une vie pleinement réalisée.”

 

Laurent Rouzaire, Créateur de l’académie de gardiens de but “MVP goalkeeper training” (New Jersey)

Laurent Rouzaire habite à Brick et est arrivé aux États-Unis en 2019. Il a ensuite vécu un véritable rêve américain éveillé. Il crée sa propre académie de gardiens de but de football, “MVP goalkeeper training”. Aujourd'hui, il compte pas moins de 10 entraîneurs travaillant à ses côtés et 120 gardiens de but qu’il forme dans l'État du New Jersey. En parallèle, il travaille aussi comme entraîneur adjoint des gardiens de but pour Monmouth University. Dans cette nouvelle vie américaine, il met à profit ses connaissances du ballon rond acquises en France, que ce soit en tant qu’entraîneur ou qu’ancien joueur au poste de… gardien de but !

 

Mais Laurent n’était pas venu outre-Atlantique pour ce projet. Il avait initialement suivi sa future femme (et mère de son enfant) qu’il a rencontrée aux Caraïbes. C’est elle qui l’encourage à travailler dans le sport et plus précisément le football, un conseil qui se révèle payant : “Ce dont je suis le plus heureux et fier, c’est d'être parti de zéro.” En ayant rencontré les bonnes personnes et en créant des liens avec elles, Laurent a réussi en partant de rien, vivant ainsi un rêve américain par excellence. Désormais, son académie compte 13 clubs partenaires. Un parcours unique qu’il décrit comme étant “exceptionnel, tant sur le plan humain que sur le plan professionnel”.

 

David Serero, Chanteur, acteur et réalisateur (New York)

Une tête pour plusieurs casquettes, David Serero est un chanteur, acteur et réalisateur franco-marocain. Réalisateur du film Rocancourt, sorti en salles 2024, ou Anne Frank a musical en comédie musicale, il se présente aux Trophées des Français des Etats-Unis pour un autre de ses glorieux parcours. Celui entrepris à l’opéra et, plus globalement, sur la scène : “J'ai joué des dizaines de rôles allant de l'opéra, comédies musicales, théâtre à New York. J'ai mis en scène et produit près d'une centaine de productions.”

 

Rocancourt, l’histoire du Français qui a arnaqué les Etats-Unis

David Serero a donné plus de 2.500 concerts à travers le monde. Il a joué les premiers rôles classiques importants en anglais - à New York - tels que Cyrano, Shylock (Merchant of Venice), Othello, Roméo et autres. Toujours au sein de la Big Apple, il a gagné le Broadway World 2020 en tant que meilleur producteur d'une comédie musicale et de théâtre ainsi que meilleur interprète.

 

 

En contribuant au rayonnement la culture dans la ville que ne dort jamais, David Serero a même eu le privilège de recevoir la médaille de la Ville de New York du Maire Bill De Blasio en 2021 : “Je suis fier d'avoir apporté mon savoir-faire made in France aux Américains, d’avoir créé des œuvres et des emplois (plus de 150 artistes sont engagés par saisons avec moi) et y apporter la culture française avec ma propre touche.”

 

Chantal Westby, artiste (Philadelphie)

Chantal Westby est un visage connu à Philadelphie, mais pas uniquement. “Vous m’avez peut-être découverte il y a 15 ans dans une série de vidéos sur la bonne société française à Philadelphie dans l’émission culte Striptease”, se plait à rappeler celle qui vient de publier sa biographie Un destin d’exception.

 

Chantal Westby, Philadelphie au coeur, la planète en tête

 

Expatriée depuis 1986 aux États-Unis, elle y a rejoint avec son fils celui qu’elle avait rencontré trois mois auparavant en France, le Dr. Westby. Après trente années passés à Bryn Mawr, Chantal réside désormais à Philadelphie, une ville qui lui rappelle la France : “Nous vivons maintenant à Philadelphie, près des grands musées qui font toute ma joie, car j’ai l’impression de revivre Paris grâce à ces beaux monuments et à sa grande avenue, la Benjamin Franklin Parkway.” Cette philanthrope multiplie depuis des années des actions humanitaires (notamment à Haïti) et est très impliquée dans la communauté française (Alliance Française de Philadelphie, l’École Française Internationale de Philadelphie, PhilaFLAM, Global Philadelphia, la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Philadelphie…). Celle qu’on qualifie parfois d’ambassadrice utilise aujourd’hui son art pour sensibiliser aux conséquences du réchauffement climatique.

 

 

“La protection de notre planète est devenue une cause qui me tient profondément à cœur depuis une vingtaine d'années, lorsque j'ai pris conscience du drame qui se joue sur notre Terre. J'ai alors décidé de consacrer mon art à cette cause, dans l'espoir de laisser un monde digne à nos générations futures. Je passe la majeure partie de mes journées dans mon studio à créer et sur les réseaux sociaux à partager mes sentiments et les informations que je collecte chaque jour.”, explique Chantal.

En collaboration avec le réalisateur et artiste Lenaïc G. Mercier, elle a fondé le studio Westby & Mercier pour “proposer de nouvelles œuvres mélangeant la peinture, la sculpture et le multimédia à des collectionneurs privés ou espaces publics mais également d’imaginer et concevoir des installations immersives dans lesquels les spectateurs peuvent vivre des expériences tout à fait uniques”. Chantal expose ses œuvres mais les fait également vivre en les présentant régulièrement à des groupes scolaires.

 

Lucien Zayan, Fondateur de The Invisible Dog (New York)

Lucien Zayan, ancien directeur de production pour des institutions françaises renommées telles que l’Odéon-Théâtre de l’Europe, décide en 2008 de quitter la France pour New York “avec simplement l’idée de “changer d’air” à l’approche de la quarantaine”. Malheureusement, la période est difficile et les opportunités limitées, crise financière oblige. À Brooklyn, il découvre un ancien bâtiment industriel et, en 2009, y fonde The Invisible Dog, un centre d'art multidisciplinaire. Le nom du lieu est inspiré d'un jouet des années 1970, une laisse sans chien, emblème de créativité et de liberté.

 

 

Ce centre devient rapidement un espace où Lucien Zayan explore une approche artistique innovante, offrant aux créateurs une totale autonomie. “Je suis fier d’avoir créé une communauté artistique forte de talents remarquables, qui s'étend bien au-delà de New York City” raconte-t-il. Depuis 15 ans, la programmation de The Invisible Dog se veut éclectique et intuitive, portée par l’ouverture aux projets inattendus. Aujourd’hui, le centre est un lieu incontournable de la scène artistique new-yorkaise et Lucien Zayan inspire “des jeunes entrepreneurs culturels à lancer leur propre projet basé sur la collaboration et l'indépendance financière”.

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