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Macron navigue dans les hautes sphères de l'Empire... il y a 2000 ans.

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Écrit par Augustin Mollet
Publié le 1 décembre 2017, mis à jour le 1 décembre 2017

Puisque nous sommes à Rome, lepetitjournal.com s’est laissé séduire par l’idée de vous dresser le portrait de Macron, figure éminente de l’Empire Romain sous Tibère. Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas d’Emmanuel, bien que les deux homonymes aient tous deux connu une ascension politique fulgurante. Toutefois, ne souhaitons pas à notre président la même fin que celle de son prédécesseur…

 

An 37 ap. J.-C., l’imperator Tibère s’éteint dans sa demeure de Capri, où il s’était retiré afin de fuir l’agitation de la Capitale. La mort de son fils par empoisonnement, le peuple qui se rit de lui et le Sénat qui lui a retiré tout son soutien l’ont poussé à exercer ses fonctions d’empereur à distance. Sur place, il peut compter sur Séjan, préfet du prétoire, pour administrer selon ses ordres l’Empire qui n’a encore jamais été aussi vaste qu’alors. La confiance totale que Tibère aura placé en cet homme aura duré de l’an 24 à l’an 30, jusqu’à ce que ce premier ne reçoive une lettre de la femme de feu son frère Drusus, Antonia. Celle-ci l’informe de la situation à Rome, où les aspirations de Séjan sont de moins en moins bridées… En effet, il est le second d’un Empire dont le dirigeant officiel n’est plus qu’une simple lueur fantomatique, dont les seuls signes de vie et d’autorité tiennent sur quelques courriers qui, de plus, lui sont personnellement adressés. Il ne lui en faut pas plus pour se sentir empereur à la place de l’empereur, et cela n’est pas du gout de Tibère, qui prépare sa vengeance.

Arrive ainsi Naevius Sutorius Macro, dont le nom francisé donne Macron, patronyme aujourd’hui bien connu de tous. Il a succédé au poste de préfet du prétoire qu’occupait Séjan et était donc tout désigné pour porter au Sénat la lettre de Tibère dans laquelle celui-ci ordonnait l’arrestation et l’exécution de son ex-bras droit à l’ambition dévorante. Moyennant finance, Macron acquiert la fidélité des sénateurs et se retrouve propulsé à la place de l’homme le plus important de la capitale. Seulement, contrairement à son prédécesseur, il ne recherche pas le pouvoir impérial. Peut-être parce que celui-ci préfère tirer d’autres ficelles du pouvoir ou parce que le sort réservé à Séjan l’a dissuadé de se rendre trop visible ?

Tibère s’éteint en 37. Dès qu’il apprend que celui-ci est mourant, Macron se précipite à son chevet et assure Caligula, successeur désigné de Tibère, de sa fidélité. C’est pour se rapprocher de ce même Caligula qu’il aurait même incité sa propre épouse, Ennia, à séduire ce dernier.  Plusieurs historiens antiques accusent le préfet d’y avoir assassiné l’empereur par étouffement, bien que les historiens actuels privilégient l’hypothèse d’une mort naturelle (Tibère est mort à 78 ans). Sens du service de la patrie ou opportunisme sur fond de traitrise ? Peut-être tout simplement un excès de fayotage..?

A vingt-cinq ans, le jeune Caius accède au pouvoir sous le nom de Caligula. Il est le fils de Germanicus, illustre général extrêmement populaire aux yeux du peuple et descendant direct du dieu-empereur Auguste. De plus, Macron lui assure le soutien des armées et celui du Sénat, conditions idéales pour débuter un règne. Il n’empêche que le nouvel empereur trouve rapidement cet homme encombrant. Est-ce par simple caprice, parce qu’il trouvait suspect l’absence de réaction de Macron quant à sa relation avec la femme de ce dernier ou parce qu’il suspectait des ambitions trop dévorantes à son gout, toujours est-il qu’il pousse l’homme qui lui a ouvert si grand les portes du pouvoir à se suicider avec sa femme adultère...

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