Certains locataires attendent de la part du gouvernement italien un soutien financier ou espèrent un gel des paiements, d’autres cherchent des accords avec les propriétaires.
Depuis le début de la crise, nombreux sont ceux qui gagnaient leur vie avec des emplois précaires ou non déclarés à Rome et se retrouvent à présent sans revenus ou dans une situation des plus compliquées. Payer son loyer est devenu une véritable source d’inquiétudes. Dans la région du Latium, les étudiants devraient pouvoir obtenir une prime de la part du gouvernement pour les aider à payer leur chambre.
Les associations et syndicats demandent le blocage des loyers pour les personnes en grande difficulté financière. En effet, un grand nombre travaillait dans le tourisme ou dans la restauration ; secteurs d’activités qui, semble-t-il, ne reprendront pas de sitôt. Par ailleurs, un appel pour la création d’un fonds de soutien au loyer a été lancé, alors que les locataires tentent des négociations avec les propriétaires : certains acceptent de baisser les frais, beaucoup refusent, d’autres réclament le paiement du loyer en avance. Rappelons qu'en Italie, plusieurs millions de familles vivent dans un logement locatif, en mars, au moins 200 000 d'entre elles ont été dans l'incapacité de payer leur loyer.
Le gouvernement, qui a débloqué des fonds à hauteur de 400 millions d'euros à la fin du mois de mars pour les personnes n'ayant plus la possibilité de se nourrir, a promis une proposition d'aide dans le décret d'avril, (notamment une aide de 9,5 millions pour les locataires se trouvant en grandes difficultés financières) tandis que Cura Italia a suspendu les expulsions pendant six mois.