L’analyse Eduscopio, réalisée par la Fondation Agnelli, a présenté début décembre la 12e édition de son classement des meilleurs lycées d’Italie. Zooom sur les lycées de Rome à plébisciter.
Quel établissement pour quelle suite ? Le rapport Eduscopio éclaircit les zones d’ombre. Lancé par la Fondation Agnelli et coordonné par Martino Bernardi, le projet vise à aider les familles et élèves à choisir au mieux leur lycée, en fonction de la filière et de la possible poursuite d’études. Cette année, les données d’1,3 million diplômés italiens issus de 8.150 écoles sur trois années scolaires successives (2019/20, 2020/21, 2021/22) ont été analysées. Objectif : évaluer la capacité des lycées et des instituts techniques à préparer et à accompagner les élèves en vue de leur passage à l'université. Dans la capitale italienne, l’édition 2025 confirme les tendances du paysage scolaire : les lycées Visconti et Righi restent les références dans leurs catégories.
Les classiques : Visconti indétrônable
Pour la troisième année consécutive, le lycée Ennio Quirino Visconti, installé piazza del Collegio Romano, occupe la première place dans la filière classique. Le Mamiani et le Tasso occupent respectivement les deuxième et troisième place du classement. Parmi les dix premiers figurent également le Vivona, le Giulio Cesare, le Vittorio Emanuele II, le Tacito, l’Augusto et le Montale. En revanche, le Virgilio du centre historique quitte le classement, remplacé par le privé De Merode, près de la piazza di Spagna.
Les scientifiques : Righi toujours en tête
Du côté des lycées scientifiques, Augusto Righi, dans le quartier Sallustiano, conserve sa première place, acquise depuis huit ans. Derrière lui, le classement évolue : le San Giovanni Battista, établissement privé de la villa Carpegna, grimpe de la cinquième à la deuxième place, tandis que le Giuseppe Peano de Vigna Murata complète le podium. Suivent le Cannizzaro, l’Avogadro, l’Aristotele, le Gullace et le Levi Civita, dans le top 10.
Sciences humaines, langues et arts : Montale, Levi et Sant’Orsola en vedette
Dans la catégorie sciences humaines, le Montale détrône le Margherita di Savoia et s’impose en tête. Le San Sisto, lui, réalise une ascension spectaculaire jusqu’à la troisième place, tandis que l’Anco Marzio recule au septième rang.
Les lycées linguistiques connaissent un bouleversement : le Renzo Levi, appartenant à la communauté juive du Portico d’Ottavia, prend la tête du classement devant l’Edoardo Amaldi et l’Eugenio Montale.
Pour les arts, l’établissement privé Sant’Orsola conserve la première place, suivi du Caravaggio, du Via di Ripetta et de l’Enzo Rossi.
Les lycées techniques chamboulent la hiérarchie
Les instituts techniques romains enregistrent, eux, un renversement dans le classement. Dans la filière économique, le trio de tête est désormais composé de l’Einstein-Bachelet (Boccea), du Di Vittorio-Lattanzio (Prenestino) et du Livia Bottardi (La Rustica).
Du côté des technologiques, trois nouveaux établissements s’imposent : le Carlo Matteucci (Vigne Nuove), l’Ambrosoli (viale della Primavera) et le Leopoldo Pirelli (Arco di Travertino).
Et concernant l’insertion professionnelle dans les deux ans suivant le diplôme (hors poursuite universitaire), les meilleurs résultats reviennent au Leonardo Da Vinci et au Confalonieri-De Chirico (63 % chacun).
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