Le Censis a présenté mardi 26 juin aux Stati generali del sociale e della famiglia de Rome Capitale son dernier rapport intitulé "Il valore del sociale a Roma". Plusieurs points ont été soulignés. Tout d'abord, le rapport relève que plus 50% des personnes de plus de 18 ans vivent encore chez leurs parents ou à moins de trente minutes à pieds du domicile parental. L'une des raisons de cette proximité est que la famille proche représente une des principales sources d'aide pour les personnes avec des enfants. De plus, on remarque que durant ces dix dernières années, le nombre de personnes vivant complètement seules – c'est-à-dire sans parents proches - a presque doublé. En effet, cette catégorie de personnes représentait 28% de la population romaine en 2010 contre 44% aujourd'hui. Enfin, le rapport révèle que 45% des Romains disent participer régulièrement à des activités associatives.
Le maire de Rome, Gianni Alemanno a déclaré à ce propos que "malgré la crise, le tissu communautaire de la ville reste fort et vital. Grande force, grande solidarité. C'est pour cette raison qu'il faut investir majoritairement dans ce secteur". Un grand nombre de personnes a besoin d'aide alors que le gouvernement a diminué le budget des affaires sociales. A Rome, une réduction des ressources disponibles, pour les politiques sociales, de 40 millions d'euros est prévue pour 2012. 25.000 personnes risquent de perdre leurs aides, et des centres Alzheimer ou pour victimes de violences conjugales devront être fermés. A la vue de toutes ces pertes Gianni Alemanno s'est adressé directement au gouvernement en demandant "de rééquilibrer la distribution des ressources en les destinant non seulement au secteur du travail mais aussi à celui du social".
Rosemine ABDALLAH (www.lepetitjournal.com/Rome) Jeudi 28 juin 2012
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