L’histoire d’un amour pur et sincère d’un côté ; le sens de la vie de l’autre. “Maintenant que tu es ici” édité par “Guenda”, est le dernier chef-d’oeuvre littéraire de Mariapia Veladiano. L’ancienne enseignante diplômée en philosophie et théologie revient offrir des émotions avec un roman profondément immersif.
Les lecteurs “rencontrent” pour la première fois tante Camilla, un jour d’août sur la place de Starniglio. Tante Camille n’a pas d’enfant, c’est une femme sage, bonne et généreuse et dans son style vestimentaire, elle rappelle un peu la Reine d’ Angleterre. Elle a toujours vécu à la campagne avec son mari Guidangelo et sa nièce Andreina. Le destin change soudainement les cartes. L’Alzheimer, appelé par l’auteur “l’allemand”, arrive sans prévenir et change pour toujours la façon de vivre de tous les protagnistes. C’est la douce Andreina qui, avec d’autres femmes au grand coeur, prendra soin de tante Camilla. Sans jamais se décourager, Andreina ramènera les souvenirs, beaux, mais parfois douloureux.
Le Petit Journal de Rome : Mariapia, pourquoi avez-vous ressenti le besoin de raconter cette histoire ?
Mariapia Veladiano : Parfois les histoires nous arrivent. On m’a confié une histoire d’amour entre une tante et une nièce qu’elle considère presque comme sa fille. Un petit noyau de lumière. Puis durant les années d’écriture, d’autres personnages se sont ajoutés petit à petit, jusqu’à faire apparaître tous les personnages.
Le Petit Journal de Rome : “C’était tante Camilla. Bonne dans tout et généreuse”. Comment ce personnage est-il né?
Mariapia Veladiano : Ainsi sont souvent les femmes qui ont su supporter des vies difficiles. Ce roman est un chant pour ces femmes.
Le Petit Journal de Rome : Quel est le sentiment qui prévaut dans le roman?
Mariapia Veladiano : “Deux:l’amour entre différents femmes venant du monde entier et la joie retrouvée malgré la maladie”.
Le Petit Journal de Rome : Les souvenirs de tante Camilla et d’Andreina m’ont beaucoup impressionné. Quel est le plus significatif ? Et celui que vous avez préféré ?
Mariapia Veladiano : Le souvenir du jour où tante Camille prend Andreina par la main et la ramène chez elle. C’est probablement un faux souvenir. C’est le désir de chaque enfant qui se réalise, le désir d’être choisi et inconditionnellement aimé”.