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Le rêve bleu continue pour l’Italie à l’Euro

Victoire de l'équipe d'Italie pendant la coupe de l'EuroVictoire de l'équipe d'Italie pendant la coupe de l'Euro
Écrit par Baptiste Coupelon
Publié le 5 juillet 2021, mis à jour le 6 juillet 2021

La Squadra Azzura a de nouveau brillé vendredi soir à Munich face à la Belgique, numéro un du classement FIFA. Une victoire 2-1 qui offre à l’Italie un ticket pour une demie finale face à l’Espagne. Et qui fait d’elle un prétendant toujours plus sérieux au sacre final.

 

« Il sogno azzuro ». C’était la devise mise en avant par la Fédération Italienne de Football à l’annonce de la liste des 26 joueurs retenus pour la compétition. 26 hommes unis par un rêve, celui d’aller décrocher un nouveau titre international pour leur pays, après lequel ils courent depuis la Coupe du Monde 2006. Mais avant cela, il fallait affronter l’un des grands favoris, la Belgique. Privée de son capitaine Eden Hazard, certes, mais tout de même une équipe avec une force de frappe offensive impressionnante, derrière l’attaquant star Romelu Lukaku. Pour ce faire, le sélectionneur Roberto Mancini a fait confiance à ses cadres, qui brillent depuis le début de l’Euro. Et c’est un euphémisme de dire qu’ils n’ont pas déçu.

 

Insigne, le métronome

Après un round d’observation d’une dizaines de minutes, le match se décante et l’Italie croit ouvrir le score par Leonardo Bonucci, finalement signalé hors jeu (13e minute). De quoi refroidir tout un peuple, qui croyait démarrer cette rencontre de la meilleure des manières. Et les joueurs aussi. Pendant un quart d’heure, les hommes de Mancini souffrent sur chaque contre attaque belge et retiennent leur souffle. Mais Gianluigi Donnarumma veille, et sort deux superbes parades pour garder sa cage inviolée et maintenir ses coéquipiers dans le coup. Puis les Azzuri relèvent la tête et, mieux, ouvrent le score. Nicolo Barella récupère un ballon cafouillé par la défense adverse et décoche une frappe dans le petit filet de Thibaut Courtois après un enchaînement parfait. L’Italie est devant, l’Italie respire, l’Italie exulte. Les occasions se multiplient, la plupart du côté gauche de Lorenzo Insigne, bien aidé par les déboulés incessants du romain Leonardo Spinazzola. Apres quelques ratés, l’ailier du Napoli hérite d’un ballon de Barella excentré, repique sur son pied droit et enroule une merveille de frappe dans la lucarne du gardien madrilène. 44e minute, 2-0. La copie est parfaite. Jusqu’à ce que l’arbitre de la rencontre décide de sanctionner Giovanni Di Lorenzo, coupable d’une poussette sur Jeremy Doku dans la surface. Penalty transformé par Lukaku, qui s’autorise même de chambrer Donnarumma, et les Belges reviennent au score au pire des moments.

 

Une victoire pleine de maitrise

Au retour des vestiaires, les Belges apportent à plusieurs reprises le danger devant le but italien. Jusqu’à forcer un sauvetage miraculeux de Spinazzola sur sa ligne, après une frappe du droit de Lukaku alors que Donnarumma était battu. Le latéral gauche a bien failli valider son titre de héros quelques minutes plus tard, mais sa reprise du gauche passe à côté du cadre. Les occasions belges s’enchainent mais la Nazionale plie sans rompre, la faute à une défense centrale solide et un gardien en feu. Puis le coup de froid. Sur un sprint, Spinazzola se tord de douleur au sol. Les larmes coulent, et le staff craint le pire, pendant que les supporters belges sifflent et que Jan Vertonghen tente de forcer le joueur italien à se relever. Verdict, rupture du tendon d’Achille et plusieurs mois d’absence. Après un dernier quart d’heure à subir les timides assauts des Diables Rouges et sept longues minutes de temps additionnel, le coup de sifflet final retentit. Et l’Italie retrouve le dernier carré de l’Euro, cinq ans après avoir échoué en quarts. Prochain obstacle sur la route vers le trophée : l’Espagne, bourreau aux tirs au but de la Suisse.

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