Depuis le 27 novembre 2024, trois sculptures monumentales habitent les espaces de deux places parmi les plus populaires du centre historique de Rome.
Du 27 novembre 2024 au 31 janvier 2025, trois sculptures monumentales de l'artiste britannique Tony Cragg - protagoniste jusqu'au 4 mai de l'exposition Formes et beauté infinies aux thermes de Dioclétien – habitent les espaces de deux des places les plus populaires du centre historique de Rome.
Les sculptures Versus et Runner sont installées sur la Piazza San Silvestro, tandis que Stuck se trouve sur la Piazza di San Lorenzo in Lucina, offrant un dialogue entre l’art contemporain et l’histoire de la ville.
L'exposition actuelle du Musée national romain - Thermes de Dioclétien, organisée par Sergio Risaliti et Stéphane Verger, dans le cadre de laquelle s'inscrit cette opération, célèbre l'un des plus grands représentants de la sculpture contemporaine, connu pour avoir expérimenté depuis les années 1970 des formes surprenantes associées à des matériaux et des techniques inédits.
L'intervention fait sortir l'art des limites du musée, au cœur de la ville, dans un dialogue visuel et conceptuel avec l'architecture historique des places romaines. Les sculptures de Cragg, souvent caractérisées par leurs formes biomorphiques et sinueuses, représentent un contraste fascinant avec les lignes rigides et géométriques des monuments classiques, donnant lieu à une réflexion sur le dynamisme et la relation entre l'art contemporain et l'espace public.
« L'exposition se veut non seulement un hommage à la créativité contemporaine, mais aussi une invitation à réfléchir sur la capacité de l'art à réinventer et à revitaliser les espaces urbains. La Piazza San Silvestro et la Piazza San Lorenzo in Lucina, parmi les lieux les plus évocateurs de Rome, sont ainsi transformées en une galerie à ciel ouvert, accessible gratuitement, permettant au public d'aborder l'art et de découvrir des espaces communs avec de nouvelles perspectives. Après le grand succès des sculptures monumentales de Fernando Botero, l'intention est de continuer à hybrider les espaces avec le contemporain », explique la conseillère Giulia Ghia.
Chaque œuvre invite le public à explorer de nouvelles dimensions esthétiques, stimulant une expérience visuelle qui réfléchit à la relation entre le passé classique et le présent artistique. Les sculptures de Cragg, qui jouent souvent avec le mouvement et la transformation de la matière, s'intègrent naturellement dans le tissu urbain de Rome, une ville qui a toujours été un point de référence pour la culture et l'art internationaux.