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En Italie, à chaque région son caddie

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Écrit par Fiona Bonassin
Publié le 26 février 2018, mis à jour le 27 février 2018

Le chariot de courses divise l'Italie. Une récente étude de l'Observatoire Immagino Nielsen Italy met en lumière les différences de consommation alimentaire entre les régions de la péninsule italienne.


En Italie, le poids des traditions se veut encore très important, jusque dans le chariot de course. Alors que le pays compte le record de produits agroalimentaires avec indication d'origine et un nombre incalculable de cuisines régionales et locales, le chariot du supermarché se voit largement contrasté d’une région à l’autre. En témoigne la récente étude de l’Observatoire Nielsen Italie qui analyse les achats des italiens entre 2016 et 2017.

Entre tendance healthy et "gourmandise"

Les résidents du Nord-Ouest – dans le Piémont, Vallée d’Aoste, Ligurie et Lombardie - sont les plus attentifs à ce qu’ils mettent dans leur assiette : fruits, légumes, nourriture saine et aliments faibles en calorie restent privilégiés. Une tendance qui semble s’accentuer avec le temps. Dans le Nord Est au contraire, les habitants du Trentin-Alto Adige, Vénétie, Emilie-Romagne et Friulli ont une approche largement plus conservatrice et moins healty. En plein cœur de la surnommée Food Valley tradition alimentaire et économie entretiennent un lien étroit.

En descendant dans le Centre de l'Italie le chariot se modifie, encore. En Toscane, Ombrie, Marches et Lazio, il se voit principalement rempli de protéines, de légumineuses et de fromage, ne laissant que peu de place à la consommation de sucres, féculents et fibres. Médaille d’or pour la Sicile et le Sud de l’Italie pour leur consommation en féculents et sucres. Ces « gourmands » de la péninsule raffolent de pain et de pâtes qui leur fournissent 22,3% des calories journalières, contre 20,8 en moyenne dans le reste du pays. Aussi, entre 2016 et 2017, l’obésité a augmenté de 0,4% dans la région.

Il faut toutefois relativiser ces chiffres. Les Italiens mangent plus sainement que leurs voisins européens. Ceci grâce au régime méditerranéen, unanimement reconnu comme léger et bon pour la santé.

 

Fiona Bonassin
Publié le 26 février 2018, mis à jour le 27 février 2018

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