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Comment se garer à Milan ?

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Le stationnement à Milan peut être parfois chaotique / Wikipedia
Écrit par Emmanuelle Révillion
Publié le 9 janvier 2019, mis à jour le 26 janvier 2024

Comme dans toutes les grandes villes, se garer à Milan n’est pas chose facile. À un important trafic s’ajoute une diversité de règles de stationnement bien particulières.

Milan n’échappe pas à la règle : comme dans toutes les agglomérations importantes, il faut maîtriser le système de stationnement si on ne veut pas tourner en rond. La première chose à savoir est le déchiffrage du marquage au sol. Il existe trois couleurs différentes : le blanc, le jaune et le bleu. Aussi, une place délimitée par un trait blanc indique que celle-ci est gratuite, mais de tels emplacements restent difficiles à trouver. Au contraire, un marquage bleu signifie que vous vous trouvez sur un parking payant, avec tarif horaire. Le montant demandé dépendra donc de l’heure à laquelle vous arrivez et repartez. Dernière spécificité : les places jaunes sont réservées aux résidents qui détiennent une carte, obtenue auprès de la municipalité et à condition d’être propriétaire du véhicule, attestant de leur droit de stationner.  Sous le nom de « Pass per la sosta di residenti e dimoranti », celle-ci se demande gratuitement et est valable 3 ans, à condition d’avoir établi résidence à Milan. Si vous n’êtes pas résident mais seulement domicilié, vous pourrez tout de même l’obtenir pour 250€ par an.
Les personnes handicapées peuvent s’arrêter gratuitement sur ces deux derniers types d’emplacements, à condition d’avoir, elles aussi, une carte de stationnement.

 

Trois zones distinctes

En ce qui concerne la tarification des places de parkings, Milan est divisée en trois zones différentes, comme l’indique le site de la ville.
La première, délimitée par un péage urbain, se nomme l’Area C et correspond au centre historique. Ici, il faut payer pour y entrer car l’accès est restreint sauf pour les engins électriques, les cyclomoteurs, les motocycles et les véhicules transportant les personnes handicapées ou les services de secours. Les véhicules à essence Euro 0, ceux usant du gasoil ou du diesel Euro 0, 1, 2, 3, 4 et Euro I, II, III et IV, ne sont pas autorisés à y circuler car trop polluants. Pour les résidents du secteur, pas de Pass ici, mais ils disposent tout de même d’un traitement particulier : 40 entrées gratuites par an et, à partir de la 41ème, chacun de leur accès journalier leur coûtera seulement 2€. Les autres usagés devront, quant à eux, acheter un ticket pour un montant de 5€. Ce dernier peut se trouver aux parcmètres, dans les tabacs ou encore sur le site web mis en place par la commune de Milan : « My Area C ». Attention : acheter le ticket en ligne ou dans des points de reventes n’est pas suffisant : il faudra ensuite l’activer en l’associant à votre plaque d’immatriculation. En effet, la surveillance de la zone est effectuée par le biais de caméras, mémorisant les plaques des voitures entrantes et sortantes. Cela se fait facilement sur le web ou par le biais des horodateurs. Ajoutons que cette restriction s’applique les lundi, mardi, mercredi et vendredi de 7h30 à 19h30 et le jeudi de 7h30 à 18h. Elle disparait les jours fériés.

 

Frais de stationnement

À ce coût d’entrée dans l’Area C s’ajoutent les frais de stationnement. De 8h à 19h, vous devrez verser 3€ pour les deux premières heures puis le tarif augmentera à 4,50€ pour les heures successives. De 19h à minuit, le coût s’élève à 3€ également pour les deux premières heures mais les suivantes deviendront gratuites. 

Le centre est le lieu le plus cher pour se garer : heureusement, plus on se dirige vers la périphérie de la ville, plus le prix des places diminue. Ainsi, il existe une seconde zone de stationnement, comprise entre le centre historique et la cerchia filoviaria, c’est-à-dire la zone interne aux parcours des bus 90 et 91. Ici, stationner revient à 2€ l’heure en semaine.  

Une troisième et dernière zone, qualifiée d’extra filoviaria, externe donc au passage de ces deux bus, est encore moins coûteuse. Dans la majeure partie du secteur, il faut dépenser 1,20€ par heure et cela uniquement entre 8h et 13h.

 

Comment payer son stationnement ? Les nouveautés :

Depuis le 20 décembre 2018, le stationnement sur les places délimitées par le marquage bleu pourra être payé aussi à travers un sms. Et dès le 15 janvier 219, les « gratta e sosta », ces tickets à gratter achetés auprès des bureaux de tabac, vont à la retraite. Ceux achetés précédemment pourront toutefois être utilisés jusqu’au 31 mars 2019.

Pour le paiement par sms, envoyé au numéro 48444, il suffira d’indiquer le code de la zone de stationnement (mentionné sur les panneaux relatifs au stationnement) et le numéro de la plaque du véhicule, séparés par un point. Un service disponible pour les clients Tim, Wind, Tre et Vodafone.
Autre nouveauté depuis mai 2018 : il est désormais obligatoire d’indiquer son numéro de plaque d’immatriculation lors du paiement dans les parcmètres. Il n’est toutefois plus nécessaire de disposer le ticket en évidence sous le parebrise.

A noter par ailleurs, une application (PYNIG+) couplée avec le Telepass permet de payer le stationnement sans avoir à chercher un horodateur. Le Telepass permet en outre d’éviter d’acquérir un ticket pour l’Area C, le montant se voit prélevé automatiquement sur le compte.

Tous les moyens pour payer son stationnement : lire notre article Comment payer son stationnement à Milan

Voici le code de stationnement milanais clarifié, mais il reste plus facile et plus courant de circuler dans la ville avec le réseau de transports publics, qui continue son expansion.

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