La pollution atteint des niveaux de plus en plus inquiétants dans la Péninsule. Les grandes villes réagissent en renforçant l’interdiction de circulation, déclenchée déjà il y a plusieurs jours.
L’alerte à la pollution secoue les grandes et moyennes villes italiennes. Rome, Turin, Milan, Trévise, mais aussi Florence, prolongent, voire accentuent les mesures de limitation de la circulation.
A Milan, « le dépassement de la limite de Pm10 (particules fines) dans l’air est alarmante. Pour cela, nous avons décidé d’anticiper les mesures de second niveau du protocole de la région Lombardie », a annoncé hier l’adjoint à la Mobilité de Milan, Marco Granelli.
Depuis plus de huit jours consécutifs en effet, la capitale lombarde enregistre des valeurs moyennes de Pm10 au-delà de la limite tolérée (50 microgrammes par m³). Une tendance qui s’inscrit dans une séquence déjà négative, avec un dépassement du seuil pendant 7 jours, sur les 8 précédents.
Avec deux jours d’avance sur le protocole donc, l’interdiction de circulation est étendue aux véhicules diesel (jusqu’à Euro 4) de 8h30 à 18h30, week-end inclus, jusque dans la vaste Area B.
A Turin, les mesures sont encore plus drastiques, où même les véhicules essence (euro 1) sont concernés. Dès vendredi, le niveau « violet » risque d’être déclenché, bloquant toute circulation pendant 13 heures.
A Rome, la limitation de la circulation déclenchée mardi, se voit prolongée au moins jusqu’à jeudi. A Florence, les restrictions sont prévues ce week-end, alors que la plupart des villes d’Emilie Romagne sont déjà concernées cette semaine.
Et les prévisions météorologiques ne laissent pour l’heure pas présager de véritable inversion de la tendance.
