Les comparaisons établies par l’OCDE dans son rapport publié jeudi dernier sur les Administrations publiques ne sont pas flatteuses pour l’Italie. La dette publique par habitant est l’une des plus élevées des pays industrialisés.
Sans surprise pour l’Italie, l’OCDE (organisation de coopération et de développement économique) pointe du doigt des comptes publics en mauvais état. Mais en comparant les 36 pays industrialisés adhérents dans son Panorama des administrations publiques 2019, publié jeudi dernier, la Péninsule apparaît comme le troisième pays plus endetté des économies avancées (sur la base des critères de l’OCDE, plus vastes que ceux de Maastricht). Une dette qui atteint 152,9% en 2017 et équivalente à 148% en 2018. L’Italie se situe ainsi sur la troisième marche du podium après le Japon (220%) et la Grèce (190%), contre une moyenne OCDE de 110%. La France quant à elle, a connu une dette de 123% de son PIB en 2017 ; de 122,4% en 2018.
Poids de la dette publique par habitant
La Péninsule est aussi le troisième pays pour le poids de la dette publique qui pèse 62.667 dollars par habitant, après le Japon (90.000 dollars) et les Etats-Unis (65.000 dollars), contre une moyenne OCDE de 53.600 dollars par habitant. En 2007, la dette publique était de 37.411 dollars par habitant, ce qui traduit une augmentation annuelle de 2,4%.
A l’opposé, on trouve la Finlande, meilleur élève des pays de l’OCDE : chaque habitant jouit d’un « petit trésor » de presque 200.000 dollars par tête !
Investissements publics en berne
L’Italie fait partie des pays de l’OCDE qui investissent le moins. L’investissement public était équivalent à 2,1% du PIB en 2018, soit moins que les 2,9% d’il y a 10 ans et bien moins que la moyenne OCDE équivalente à 3,1%.
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