Pour davantage de sécurité, la mairie de Milan a expressément interdit le trafic de trottinettes électriques à Milan, dans l’attente de nouvelles réglementations plus strictes et une remise en circulation à la mi-octobre.
La micro-mobilité devient un marché très intéressant mais il y a des précautions à prendre. C’est pourquoi la mairie de Milan a décidé de le mettre en pause pour prévoir une meilleure réglementation de la circulation des trottinettes électriques. Un décret sera publié courant septembre. Entre autres, le texte prévoira un nombre maximum de véhicules, mais aussi un minimum, la micro-mobilité devra être disponible 24h/24 et 7j/7, et les trottinettes électriques devront être dotées de phares, de sonnettes et de limitateurs de vitesse.
Débordements lors d’un premier essai
Depuis le mois de juillet, la ville de Milan a payé le prix de ses expérimentations en matière de réglementation de ces micro-bolides. Les règles étaient les suivantes : les trottinettes circulent dans les zones piétonnes à une vitesse maximale de 6 km/h avec interdiction de grimper sur les trottoirs, sous peine de 26 euros d’amende. Mais il y a eu des débordements. Un passant a notamment été renversé par une trottinette, ce qui lui a causé des fractures. Vitesse, équipements, assurance des véhicules… Le parquet de Milan effectue en ce moment des enquêtes auprès des opérateurs du service, pour la sécurité des utilisateurs.
Une nouvelle signalétique à venir
Mi-août, un mois après le début de ce test, le trafic a donc été strictement arrêté avant la publication de nouvelles réglementations plus strictes. Avec ces mesures, la mairie de Milan prouve que ce nouveau moyen de transport n’est pas à prendre à la légère. Les trottinettes électriques se verront progressivement réinsérées, d’abord dès octobre dans les zones piétonnes, puis en décembre dans les zones 30. Des panneaux de circulation spéciaux seront également installés à cet effet.
La nouvelle expérimentation veut encourager la micro-mobilité et prendra fin en juillet 2020, date à laquelle l’utilisation des véhicules électriques sera légiférée et intégrée dans le Code de la route italien, comme l’a fait l’Allemagne en juin et comme la France le fera également dans les semaines à venir.
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