Le tunnel du Mont-Blanc confirme sa fermeture pour travaux pendant 15 semaines, à compter du 2 septembre. La circulation entre la France et l’Italie en résulte perturbée, mais des itinéraires alternatifs sont possibles.
Alors que la réouverture de la liaison ferroviaire entre Paris et Milan est de nouveau repoussée, l’axe majeur entre la France et l’Italie ferme ses portes.
Comme prévu, le tunnel du Mont Blanc sera fermé pendant 15 semaines - dès ce lundi 2 septembre à 17 heures et jusqu’au 16 décembre prochain à 17 heures -, afin d'effectuer des travaux de rénovation.
"La période automnale a été choisie en raison de sa fréquentation plus basse, notamment pour les véhicules légers, les premiers utilisateurs du tunnel, ces derniers ont représenté 68% du trafic total en 2023", insiste le gestionnaire. Le tunnel voit passer toute l'année environ 1.700 camions poids lourds par jour, tandis que le trafic de véhicules légers est de 3.600 voitures par jour en moyenne, avec des pics de plus de 6.000 au mois d'août.
Fermeture du tunnel du Mont-Blanc : pourquoi un tel chantier ?
En fonction depuis 1965 pour relier la France et l’Italie, depuis Chamonix en Haute-Savoie à Courmayeur dans la Vallée d’Aoste, le tunnel du Mont-Blanc doit faire peau neuve.
Plusieurs fermetures ont déjà eu lieu cette année pour permettre de procéder à des travaux d'entretien, à des exercices de sécurité et à des travaux de rénovation. Le calendrier, initialement programmé en 2023, avait été reporté d’un an par la France et l’Italie après l'éboulement sur l'A43 en Maurienne.
Cet automne, les travaux de rénovation ciblent un tronçon de 600 mètres au sein de cet ouvrage monumental qui mesure 11,6 kilomètres de long au total, et plus particulièrement de travaux de rénovation structurelle de la voûte.
Ce "chantier test" consiste en des travaux expérimentaux "qui permettront d'identifier le meilleur mode opératoire pour la suite".
La prochaine étape des travaux devrait avoir lieu en 2025 sur un autre tronçon de 600 mètres, impliquant également une nouvelle fermeture.
Sécurité, biculturalité... Immersion dans les coulisses du Tunnel du Mont-Blanc
France – Italie : Les itinéraires alternatifs au tunnel du Mont-Blanc
Pendant la fermeture du tunnel du Mont-Blanc, il reste bien sûr possible de circuler entre la France et l'Italie.
A 160 kilomètres au sud du tunnel du Mont-Blanc, le tunnel du Fréjus relie Modane (France) à Bardonecchia (Italie). Neuf poids-lourds sur dix devraient se diriger vers le tunnel du Fréjus pendant la fermeture.
Autre option à envisager : passer par la Suisse pour emprunter le tunnel du Grand-Saint-Bernard, qui relie Martigny (Valais, en Suisse) à Saint-Rhémy-en-Bosses (Vallée d'Aoste, en Italie).
Le col du Petit-Saint-Bernard, lui, relie la Savoie en France à la vallée d'Aoste. Attention toutefois, le col se voit généralement fermé en cas de fortes chutes de neige. Il conviendra donc de vérifier les conditions météorologiques avant de prendre la route.
Plus au nord, le col des Montets relie Chamonix à Vallorcine (France), à la frontière avec le Valais. Néanmoins, ce col peut lui aussi se voir fermer en cas de neige.
Le col du Mont Cenis est quant à lui généralement ouvert à la circulation jusqu'en novembre, avant de fermer pour la saison hivernale.
Plus au sud, le col du Montgenèvre, qui relie Briançon (France) et Cesana Torinese (Italie) est également une autre option pour voyager par la route.
La carte des itinéraires alternatifs est à consulter sur le site internet du tunnel du Mont-Blanc et sur l'application TMB Mobility. Les abonnements en cours de validité à la date de début des travaux sont prolongés automatiquement de quatre mois.
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