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Coronavirus : "L'économie italienne touchée en plein coeur"

Industrie travail italieIndustrie travail italie
pixabay @nickbar
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 31 mars 2020, mis à jour le 31 mars 2020

Déficit, dette publique, taux de chômage... Les prévisions des conséquences du coronavirus sur l’économie italienne, dressées par le centre d’études de Confindustria.

Confindustria parle d’une « économie italienne touchée en plein cœur ». Fin 2020, la consommation des ménages aura diminué de 6,8%, les exportations de 5,1%. « Le Covid-19 saborde le PIB », c’est la prévision du centre d’études de la Confédération nationale de l’industrie italienne, selon laquelle, la chute du Produit intérieur brut pour la première moitié 2020 « sera énorme » avec une baisse cumulée des deux premiers trimestres de 10% environ. En supposant « dépasser la phase aigüe de l’urgence sanitaire fin mai, l’estimation est de -6% pour 2020 ». Pour 2021, Confindustria table sur une « récupération partielle » avec un rebond de +3,5%.
« Jamais dans l’histoire, nous nous sommes retrouvés à affronter un crise sanitaire, sociale et économique de cette ampleur », explique le document rendu public mardi 31 mars.

0,75% de PIB par semaine

Par ailleurs, chaque semaine de stop des activités productives pourrait coûter 0,75% de PIB, selon le calcul du centre d’études de Confindustria.
Les chiffres sont impitoyables : l’endettement représentera 5% du PIB en 2020, estime le centre d’études, alors que la dette publique devrait grimper à 147%. En 2021, le déficit s’améliorera, même s’il devrait rester supérieur à 3% (3,2%), et la dette publique atteindra 144,3% du PIB.
Le taux de chômage quant à lui, montera à 11,2% en 2020 avant de repasser sous la barre des 10% en 2021 (à 9,6%).

Selon Confindustria, « les secteurs identifiés comme essentiels, c’est-à-dire ceux pouvant poursuivre leur activité durant l’urgence du coronavirus, « génèrent 60% de la valeur ajoutée et de la production nationales ». Ces secteurs « donnent du travail à environ 70% des actifs et impliquent 44% des entreprises ».

Les secteurs les plus touchés seront celui des constructions, des transports et du tourisme, estime Confindustria. Ce dernier représenté 6% de la valeur ajoutée et de l’occupation italienne.

 

lepetitjournal.com Milan
Publié le 31 mars 2020, mis à jour le 31 mars 2020

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