Les réservoirs d'eau en Andalousie continuent d'être alimentés par les eaux des pluies de la semaine de Pâques et se trouvent à 43,34 % de leur capacité, ayant augmenté en une semaine de 66 hectomètres cubes (0,66 %) pour stocker 5 186 hm3.


Des chiffres positifs en Andalousie
Les pluies provoquées par le bourrasque Nelson continuent à remplir les réservoirs d’eau de la communauté. L'Andalousie est à 43,30% de sa capacité ce mardi.
Ainsi:
-Séville avec plus de 60% et Huelva et Jaén avec un peu plus de 50% de la capacité de leurs réserves, ont une situation rassurante
- à Cordoue, les réserves sont à 42%,
- à Cadix et Grenade elles sont à un peu plus de 30%
- à Malaga on constate des réserves à 27% de leur capacité
- c’est à Almeria que la situation est la plus critique avec seulement 8 % d'eau dans les réservoirs.
Selon les données analysées ce mardi par le Conseil de gouvernement, par rapport aux relevés d'il y a un an, ce volume d'eau stocké représente une augmentation de 1.696 hm3, bien qu'il y ait 1.670 hm3 de moins par rapport à la moyenne de la dernière décennie, de 6.856 hm3 (57,3 %).
Amélioration dans l’ensemble de l’Espagne
Les précipitations de la semaine de Pâques ont une fois de plus amélioré le niveau des réservoirs, l'eau stockée en Espagne dépassant désormais 66 % de sa capacité avec plus de 35 000 hectomètres cubes. Ce résultat est même supérieur à la moyenne des dix dernières années en Espagne pour cette même semaine d'avril et la sécheresse s'atténue aussi en Andalousie et en Catalogne

Des données positives mais la pénurie d’eau persiste
Selon la Junta de Andalucia, bien que les réserves en andalousie soient à 42,79 % de leur capacité, chiffre bien supérieur à celui des mois précédents, il est insuffisant et irrégulier selon les territoires. C’est donc une nouvelle positive … mais le problème n'est pas résolu. En effet, les experts de la Mesa Social del Agua en Andalucía (Commission andalouse de l'eau) ont mis en garde contre une euphorie excessive suite aux pluies de ces dernières semaines. Les experts considèrent que la sécheresse s'est atténuée, mais que la pénurie persiste en raison de l'écart important entre la forte demande des secteurs de production, notamment agricoles, et les ressources disponibles.
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