Au Musée Picasso de Malaga “ PABLO PICASSO : LES STRUCTURES DE L'INVENTION. L'UNITÉ D'UNE ŒUVRE”

Une exposition qui stimule l’imagination

Durant trois années, le Museo Picasso Málaga accueille l'exposition “Pablo Picasso : Structures d'invention. L'unité d'une œuvre”.

Le commissaire de cette transformation, Michael FitzGerald, professeur d'histoire de l'art au Trinity College de Hartford, Connecticut (États-Unis), affirme que "la créativité de Picasso est née de deux inspirations apparemment opposées : l'innovation et la rétrospection"

L'interaction de ces deux concepts définit les voies créatives qui lui ont permis d'intégrer le cubisme, le classicisme, le surréalisme et ses autres innovations dans l'unité de l'œuvre de toute une vie

L'exposition est conçue pour impliquer le spectateur dans le processus créatif de l'artiste et stimuler son imagination, en créant une nouvelle cartographie pour comprendre l'œuvre de ce grand maître et créateur. Elle rompt avec les divisions conventionnelles - notamment par périodes stylistiques et biographiques - pour proposer la possibilité d'appréhender sa carrière comme un corpus artistique unifié. 

Dans une diversité d'époques et de techniques - peintures, sculptures, céramiques, dessins et œuvres graphiques - le Musée Picasso présente dans chaque salle des œuvres de différentes décennies de sa carrière. En bref, il s'agit de voir Picasso comme un tout.

Une promenade autour de la création de Picasso 

“Pablo Picasso : Structures de l'invention. L'unité d'une œuvre” offre au visiteur la possibilité de découvrir des œuvres de différentes décennies, soulignant ainsi la continuité créative de l'artiste et les échanges constants entre ses différents styles et techniques au fur et à mesure des événements de sa vie. 

Afin de montrer aux visiteurs l'étonnante créativité de Picasso , la première salle présente déjà un saut dans la carrière du peintre, de la fin des années 1890 aux années 1970.

Malgré la grande variété de l'art de Picasso, les thèmes de ses œuvres adhèrent aux formes traditionnelles de l'art occidental : la figure humaine, la nature morte et le paysage. Le Minotaure, la corrida, la famille, l'érotisme... sont présentés au Musée Picasso sous forme d'huiles, de gravures, de sculptures et de céramiques, dans un large éventail de styles et tout au long d'une vie. Chacune des salles montre comment Picasso a renouvelé l'art en redéfinissant les traditions et en inventant de nouvelles formes d'expression artistique.

Des oeuvres exposées pour la première fois en Espagne

Les œuvres de l'artiste exposées dans l'exposition "Pablo Picasso : Structures d'invention. L'unité d'une œuvre" s'étend de 1895 à 1972. Une grande partie de l'exposition fait partie du nouveau prêt temporaire récemment consenti par la Fondation Almine et Bernard Ruiz-Picasso (FABA), comprenant trois peintures à l'huile, une sculpture, une céramique, trois dessins et deux carnets de croquis qui peuvent être vus pour la première fois en Espagne. Cet ensemble d'œuvres, jamais exposé en Espagne, comprend les peintures à l'huile Paul (fils de l'artiste) (1922) et Tête de femme (1928), ainsi que la sculpture Femme au coude (1933) et un Plat espagnol orné d'une tête de taureau (1957).

La visite du Palais de Buena Vista comprend également trois sculptures africaines ayant appartenu à la collection privée de Pablo Picasso.

Des nouveautés 

En guise de nouveauté, cinq petites expositions thématiques, organisées par des chercheurs impliqués dans le programme de recherche de la Fondation Almine et Bernard Ruiz-Picasso (FABA), ont été placées dans les salles de la collection, présentant: 

• sa relation avec la sculpture africaine, avec des œuvres africaines de la collection de Picasso, par Joshua I. Cohen
• ses peintures sur panneaux de bois, sous la direction de Meta Maria Valiusaityte  
• ses sculptures en plâtre des années 1930, sous la direction de Rocío Robles Tardío 
• sa vie à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, sous la direction de Blair Hartzell et
• l'immense fresque murale qu'il a peinte en 1957-1958 pour le siège de l'UNESCO à Paris, sous la direction de Giovanni Casini.