Ils ont choisi de consacrer leur expatriation à des causes sociales et humanitaires. De Bruxelles jusqu’à Bangalore, chacun à sa manière est allé jusqu’au bout de son combat. Découvrez ci-dessous les 5 finalistes de la catégorie « social et humanitaire » des trophées des français de l’étranger. Le parcours qui séduira le jury sera récompensé par la CFE (Caisse des Français de l'étranger), le 13 mars, au quai d’Orsay.
Mathieu Dornier, 38 ans, Mexique
Dans la famille de Mathieu, l’agronomie se transmet depuis des générations. Très tôt, il voit dans le Mexique, pays à la biodiversité exceptionnelle, un fort potentiel pour le développement de l’agriculture bio et équitable. Avec 120 produits dans 1.500 points de vente, son entreprise Campo Vivo est aujourd’hui le leader national du secteur.
Sébastien Perret, 40 ans, Laos
Témoin d’un violent accident de la route en plein cœur de Vientiane, Sébastien constate avec effroi l’absence d’aide aux victimes. En 2010, face au désintérêt des institutions pour ce fléau, il crée Vientiane Rescue, le premier service de secours d'urgence du Laos. Sans budget ni formation, c’est la débrouille. Aujourd’hui, c’est la plus grande association du pays, avec, toujours des volontaires, mais aussi des pompiers, plongeurs, techniciens de médecine d’urgence…
Régis De Kerautem, 46 ans, Belgique
Organiser l’hébergement d’étudiants chez des séniors isolés, il fallait y penser. Régis l’a même mis en pratique en créant 1 Toit 2 Ages, une entreprise qui vise à créer et développer des liens intergénérationnels autour du logement. A l'heure actuelle, ce sont plus de 400 binômes sénior-étudiant qui cohabitent dans 8 villes de Belgique.
Benjamine Oberoi, 52 ans, Inde
Benjamine est chevalier de l’ordre national du mérite. Cela fait trois décennies qu’elle dédie une énergie folle aux populations marginalisées de Bangalore et des zones rurales indiennes. De la culture du jasmin à la construction de toilettes, les deux « petites » ONG qu’elle a créées ont bel et bien un grand impact sur le terrain.
Jocelyn Dorde, 50 ans, Cambodge
Ce médecin généraliste est déjà engagé depuis plusieurs années dans des missions humanitaires lorsqu’il crée, dans les bidonvilles de Phnom-Penh, l’association Taramana. Son centre accueille plus de 250 enfants et leur offre la possibilité d'entrevoir l'accès à un métier, en plus de tout le réconfort et l'espace ludique dont ils ont besoin. « Vivre c’est aider les autres »: le leitmotiv de Jocelyn n’a pas fini d’essaimer.