Critiques du pouvoir en place, souvent ironiques, déclarations d'amour mais aussi inscriptions insultantes, parfois racistes ou fascistes, les murs de Rome sont une surface infinie pour les pour s'exprimer. Les lire, permet peut être de comprendre une certaine génération. "L'art urbain ne parle pas de lui, ni même de l'artiste, mais des gens, de ce qui l'entoure, de l'actualité et le fait de façon esthétique", explique MauPal, artiste romain.
Une vision des choses nullement partagée par l'AMA, service d'hygiène urbaine, qui repeint annuellement 700.000 m2 de murs. "Entre les hommes et les véhicules mobilisés sur le terrain et les produits utilisés pour effacer les inscriptions, les dépenses de nettoyage atteignent entre 1,74 et 2,18 millions d'euros par an", estime Anselmo Ricci, commandant du corps de police municipale en charge de la préservation du centre historique.
S.C (Lepetitjournal.com de Rome) – jeudi 10 juillet 2014
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